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Escapade à l’Ile Dumet, ou bientôt Chausey !
10 & 11 juin 2017
Claude, Violaine, Jean-Marc, et Paulo, dit Jean-Paul.
Un vendredi de juin, Violaine, Jean-Marc et Paulo chargent leurs 3 kayaks sur la remorque prêtée par le club Arc de Seine Kayak. Pas trop tard nous filons pour rejoindre Claude au camping sous les pins à Mesquer, presque face à Dumet. Une petite bouffe sympa, un petit roupillon réparateur, encore un petit déj et nous retrouvons bien tard, Françoise, ponctuelle, samedi matin à la Pointe de Merquel.
Claude et Paulo d’accord sur la nav, cap vers l’île après avoir analysé les courants, les heures de marées le vent et, diront les mauvaises langues, l’âge du capitaine !
Rapidement nous apercevons Dumet et la nav. doctement élaborée se montre très approximative. Claude corrige le cap, nous pagayons vers la balise « Basse-Est Ile de Dumet » et au bout d’une heure et demie, après avoir largement dérivé vers le nord-est et les parcs à poisson, nous accostons sur Dumet. Plage magique, eau turquoise, les Caraïbes à la maison !
Pause repas, sieste gentiment au soleil… le rêve.
Repus, reposés, nous filons en contournant l’île par le nord pour le bivouac sur le continent. Violaine comme d’hab. cherche le rase-cailloux, et quadn nous débouchons à l’ouest de Dumet une mer désordonnée nous ouvre les bras. Nous restons groupés et pagayons vers la pointe de Castelli pour bivouaquer juste en dessous du Piriac sur Mer vers Lérat. Vite cependant nous apercevons des brisants et avec sagesse Claude décide de changer de destination, et nous filons au nord-est vers le port du Piriac sur Mer. Nous longeons la côte et nous stoppons vers le Port au Loup sur une petite plage de sable fin. Nous plantons les tentes suffisamment haut au dessus de la dernière laisse, l’esprit tranquille, les coefficients de marée n’augmentant pas.
Soirée bien agréable au soleil déclinent, discussions à bâtons rompus, théories partagées pour expliquer la nav imprécise du matin vers Dumet, estomacs remplis et gosiers câlinés grâce aux bouteilles partagées.
Vers 6 heures du matin, Paulo dors à moitié, alerté par des bruits de vagues, puis gicle de sa tente comme un fou, totalement réveillé par des bruits de kayaks s’entrechoquant : la mer est là et vite les tentes vont tremper !
Tout le monde est dehors, enfin presque, Claude un peu plus haut sur la plage dort du sommeil du juste. Très vite nous plions bagage et remontons les kayaks en lieu sûr. Seul dégât : Jean-Marc a perdu sa pagaie de secours emportée par la mer. Pendant le petit déjeuner tous nous regardons la mer et les vagues assez inamicales qui se brisent sur la plage, promettant un départ... compliqué.
Finalement tout rentre dans l’ordre et nous repartons sans problème. Nous sommes proches de la Pointe de Merquel et Claude envisage un détour au nord vers l’île à Bacchus, mais nous rentrons directement et profitons du temps libre pour peaufiner des exercices de récupération.
Il est alors décidé d’essayer de faire des exercices de récup à chaque fin de sortie.
Paulo
