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Sortie à Cergy-Pontoise
25 novembre 2007
Par Gilles
Sortie Plongée Cergy-les-bains 25 Nov.07 R.V. base nautique 10H STOP Christophe, VincentD, Gilles, Denis. STOP Chargement super facile ! STOP
Transport : itinéraire tendance zigzag, kayaks attachés à la Houdini, frein à main décédé STOP Reconnaissance parcours à pied : 3 pompes, "Trou noir" méconnaissable gavé d'eau, peu de stops tranquilles, des cracks se jouant du courant STOP Fin prêts à 13H STOP échauffement en contrebas de la descente STOP
Bacs, Stops, Reprises dans un courant +++ suivi de remous +++ STOP
Tandis que Denis, Vincent, Christophe enchaînent les exercices, peaufinent la technique ; Gilles refroidit ++ STOP Vincent réussit 2 esquimautages forcés, mais ressort glacé du freezer ! STOP
Denis prend des cours de slalom avec un mono STOP Christophe s'éclate comme jamais et nous fait des séries de bacs/reprises monstrueux (juste dans le creux suivant la chute avant l'écume).STOP (comme c'est écrit en petit, il ne va pas arriver à lire : il va falloir le freiner, il progresse trop vite)
1ère descente collective, tout le monde au bain ! STOP
les stops dans le courant, ça craint
STOP
la fatigue et le froid commencent à nous achever
going back home STOP
18H30 Terminé STOP
Les phrases du jour :
“Même mouillé il est sec.” (à propos de la combi du pro d'à côté)
“Ce bateau, attaché comme il est, on peut faire un tonneau, il ne bougera pas.” (no comment)
Gilles
Première sortie depuis la base de l'île Monsieur
18 novembre 2007
Par Pierre
Après notre déménagement de samedi sous un très joli soleil, et au vu des rameurs de sortie, décision est prise d'effectuer notre première pour dimanche.
Dimanche 9h30 Mince, pas de soleil et température de 2°C : pas grave, on ne part qu'à 11h et ça va monter !
11h On arrive avec Philippe ; Gilles et Fanny sont déjà là, et en combi. Il fait au moins 2,5°C... On ne va pas se dégonfler ! L'eau est fraîche, mais que dire de l'air sur les mains mouillées ! On va rester sur des kayaks connus et stables, on essaiera les bateaux de mer plus tard.
11h20 On est parti. Fanny a dû changer de jupe (le néoprène a vraiment gelé, ou ce sont nos doigts qui sont engourdis ?). Une première péniche nous double : chouette, des vagues portantes pour surfer.
12h45 On double l'île Séguin, et petit arrêt au bout de l'île Saint Germain : Gilles, (notre responsable matériel même s'il ne le sait pas encore) a prévu du thé chaud. Retour dans le courant, pas de chute, nous sommes tous seuls sur l'eau : ça étonne tellement les automobilistes qu'un embouteillage se forme sur le pont de Sèvres !
13h Rangement, et on se change viiiiite : vivement que l'on profite des vestiaires et des douches chaudes ! Un petit remontant, et à samedi prochain pour finir le déménagement.
Mais qui a eu cette brillante idée ?
Pas grave : ça nous a permis d'être les premiers.
Pierre
Stage perfectionnement enfants à St-Laurent de Blangy (près d'Arras)
5-7 novembre 2007
Par PhilippeG
- Encadrement effectué par Nicolas (Massié) et Christophe (Bernhardt)
- Personnes concernées = jeunes moins de 15 ans.
Pour le reste, nous avions 4 jeunes du club présents sur 13 enfants,..., (Felix, Léonard, Bertrand et Antoine). Le stage s'est très bien passé, les enfants sont revenus ravis et le site correspond selon les enfants à un lieu d'entraînement intermédiaire entre Corbeil et Cergy.
Cela donne avec un encadrement “pro” une très bonne mise en bouche pour les jeunes.
Journée sécurité eau vive
27 octobre 2007
Par Gilles Photos
Lieu : la Cure (sur lâchure du lac des SETTONS, Parc du MORVAN à 260 Km, classe III (4), départ du pont Danas près de NATALOUP, jusqu'au pont Dupin près de GOULOUX).Encadrement : Sébastien TESTER (CTRC IdF), Marie LUCAS, Stéphane DABLIN
Stagiaires : une vingtaine de stagiaires dont Sylvain, Denis, Christophe, Ariel et Gilles pour ASK
Météo : 9°, puis soleil PM
Matin
10h15, on fonce en amont du RV du Montal, il faut s'équiper en vitesse. On nous prête des gilets Moniteur quasi neufs : la classe !
Topo de Seb. sur la nécessité d'un équipement et d'un encadrement correct. En vrac :
-
Equipement : casque couvrant les oreilles, combi, vrais chaussons, vêtement thermique hydrofuge,
anorak.
à éviter, le kayak Freestyle en haute rivière, “c'est out of mode”.
à la place des cale-pieds ancien modèle (source de fracture des chevilles, et de coincement de pieds), préférer un "plancher" réglable. - Encadrement : L'ouvreur ( le meilleur, connaît la rivière, montre les trajectoires et les STOPs).
Un bon, prêt à suppléer l'ouvreur.
2, 3 (ou 4 maxi), blaireaux = débutants, se suivant à bonne distance.
En fermeture un très bon, autonome.
Chaque kayakiste participe à la sécurité du groupe, en surveillant les autres.
Devant l'impossibilité de suivre chaque membre de son groupe, mélangé à d'autres groupes, les groupes de plus de 5 à 7 ne sont pas conseillés, sauf si constitués uniquement de bons.
Quid du gilet moniteur ? Il comporte un couteau, un crochet métallique dorsal pour accrocher une corde de sécu, un dispositif ventral de largage de cette corde et une "leash" avec un mousqueton pour remorquer un kayak chaviré. Le dispositif de largage de la corde de sécu doit être correctement mis en place pour fonctionner. La sangle, en passant dans la boucle métallique, doit impérativement masquer le mot DANGER, peint sur la boucle.
Seb nous indique que c'est aussi une journée de recyclage quinquennal du monitorat fédéral et de préformation au stage de mono et d'initiateur ! Gloups, yak des bons ! Même les fortiches du club semblent en rabattre.
11H30, on forme 2 équipes, on court pour se réchauffer dans la gadoue, vers des sauts croquignolesques en aval ; mais sans les bateaux !
- « Aisance aquatique » : Seb. en aval avec une
pagaie au cas où. On se met à l'eau, froide 5°,
allongés sur le dos, tête en amont, jambes droites, pieds sortant de l'eau, bras
écartés, en pagayant de la main pour se guider vers
la rive.
Surtout résister à l'envie de se mettre debout pour montrer qu'on maîtrise la situation.
Puis technique de la Torpille, mouvement rotatif latéral vers le rive (bras au dessus de la tête, on roule sur le côté comme on dévalerait une pente) permet de regagner la rive plus efficacement. Bonjour la caillante ! - « Nage dans le rappel » : en aval de la chute,
accroché par le dos par une corde de sécu. relié
à un assureur encore plus en aval, on se jette dans le
rappel bouillonnant ; et si possible on traverse la
rivière, à défaut d'avoir à attraper, par
les bretelles du gilet, un kayakiste cobaye en perdition. Ben vous, je
sais pas, mais moi, je le sentais moyen ce plan .
« t’as rien oublié ? » demande Seb. au valeureux premier des ASKistes . « ben non », répond le soudain malheureux désigné ; gilet fermé + casque + corde de sécu. attachée + assureur.
Un blanc.
Il faut juste fermer le dispositif ventral de largage, sinon t’es déjà largué avant de commencer à nager...
Cependant, brillante traversée de Denis (t’as jamais été 1er de la classe, par hasard ?), Christophe et Ariel, ça passe moyen.
Au tour de Gilles. Traversée pénible, je ne vois pas trop comment, on peut en plus, s'occuper d'un type dans le pétrin.
Arrivé de l'autre côté : l’asphyxie ! J'ai dû y aller en apnée comme d'habitude, ou alors mes 4 épaisseurs, plus gilet serré, m'empêchent de respirer. J'arrive plus à rien, je dérive comme une... baleine, soyons poli, merci la corde... Puis on se fait piquer notre spot par une nuée moucheronnesque d'hydrospeeds. - « Sécurisation d’un saut = 3 gus » : Le
pilote, rôle majeur, en amont du saut, sur un rocher
proéminent, donne le départ aux kayaks ou stoppe, en
croisant ses avant-bras au-dessus de sa tête, s’il y a un
problème en aval.
Le sauveteur, juste après le saut, les pieds dans l’eau, proche du courant central.
L’assureur 4 à 5 mètres en aval sur la berge, laissant du mou à la corde, prêt à faire remonter fermement le courant aux nageurs en dérive.
(On apprendra plus tard, que pendant ce temps, Sylvain, dans l’autre groupe, a bu la tasse en tant que cobaye naufragé volontaire secouru par un sauveteur. Ils ont fait plus fort que nous dans l’engagement.)
13H00 fin de la matinée, pique-nique en combinaison mouillée, sous le soleil levant, le Must.
à quand un camping-car avec sauna, Président ?
Après-midi
La convocation indiquait : « Le niveau Pagaie Bleue est obligatoire pour naviguer, possibilité de participer aux exercices en suivant du bord à pied »
On demande s’il y a des débutants dans l’assemblée, ce n’est pas le moment de fanfaronner.
Damned, je suis démasqué.
Au moins, pour ma 1ère Cure, on ne peut pas rêver mieux comme encadrement !
J’envisage d’avance de me gaufrer au premier stop. Ça passe. Premier saut nickel, deuxième saut : purée, une chicane juste avant ! Pourtant ça avait l’air tranquille du bord ce matin.
Ce coup-là, je vais y avoir droit ! La honte sur le Club et son Président. Ouf, tout le monde est passé.
Les rapides (gentiment) musclés arrivent. Là, tu as l’impression d’être seul au monde, c’est toi qui gères.
« On fait pas la course » me gueule un cinglé en marche arrière, le pauvre garçon ! Moi je pagaye à toute vitesse, j’avais compris qu’il fallait pas traîner quand ça secoue. Seulement après un saut, mon gars !
En réalité, je n'en mène pas large. Où est mon Hot-dog, celui qui pardonne presque tout ?
Ma fébrilité, visible, inquiète l'encadrement. (J'ai été mandaté par Seb. pour tester la réaction des moniteurs, mais chut !)
Seb. me dit de le suivre : il faut pagayer lentement, longuement, et planter sa pagaie de l’autre coté des crêtes des vagues. Sans fatiguer, prêt à contrer, si besoin.
« La gîte, la gîte !» quoi la gîte ? Pendant une reprise, il faut gîter ++. Un mono m’explique : « C’est comme à moto, tu penches à l’intérieur du virage, avec de la vitesse. »
Ah, fallait le dire, à Corbeil, c’est moins flagrant. S’ensuit une série de stops avec préhension prohibée de branches, mousses, ronces, cailloux.
Quelques naufragés anonymes (penser à vider entièrement son kayak, sous peine de retourner rapidement à la case départ). (NDLR Je ne vois pas du tout de qui il parle.)
Les Sept Taureaux, le Saut du Gouloux, c’est du gros !
Les rescapés débutants, ou intermédiaires, sont priés de remballer leur matos, place aux pros. Bizarrement, aucune réclamation du côté Ariel, Christophe, Gilles. Le respect de la hiérarchie sans doute (NDLR et la frousse des "débutants" aussi).
Et là, enfin ! Un peu de flottement dans la
maîtrise, affichée, de nombreux pros. Un air de revanche souffle sur le Gouloux.
Et allons-y les chandelles,
en avant les marches
arrière,
bonjour les réta.,
par ici la sortie (esquimautage) !
Denis fait son premier Gouloux (foire son virage à mi-hauteur, s'en sort par une marche arrière brillante), Sylvain passe victorieusement (peut-être, très très légèrement de travers selon certains spécialistes qui en discutent encore, à commencer par Sylvain qui a déjà oublié comment il est passé).
Tout ce monde peut se voir sur : Saut du Gouloux et Sept Taureaux, http://www.crifck.org/galerie/video-cure-271007.html Denis (bateau bleu, casque noir) est dans le dernier quart de la vidéo, et Sylvain (bateau rouge, casque jaune) vers le premier tiers.
Ça fait envie !
Vive ASK et son Président, vive le Kayak et le bordeaux.
P.-S. Livre recommandé par Seb.: “Sécurité en eau vive”, de Jean Lamy, éditions de Ravel. Prochaine session sécu à Cergy-Pontoise en avril ou mai.
Le dimanche
Le lendemain sécu suite (les yeux noirs de Denis) : si l'encadrement sort des kayaks, même juste le temps d'un sandwich, tout le monde doit en sortir aussi. On ne reste pas tout seul sur l'eau. Cours magistral, au pont avant celui du Vieux Dun, par Denis et mise en pratique immédiate :
- Bac : dissocier le buste et les hanches, en biais, gîter plus que ça !
- Reprise : après un demi-BAC, circulaire ext. ou planté vertical, monter le genou extérieur (au ciel). Gaffe aux rochers et branches en aval. Ariel démontre qu'on peut même se passer de pagaie. C'est la gîte qui importe le plus.
- Stop : anticiper la manœuvre circulaire, bien avant la pointe du rocher et pas en plein courant.
On m'encourage collectivement à m'arrêter au Vieux Dun, après... Ça slalome, fini la ligne droite. Serais-je un boulet ? Je m'incruste. Effectivement, ça a slalomé.
à mon tour [CM] de vous raconter très rapidement la chose.
Le dimanche matin, descente de la Truite aux Îles Ménéfrier, sauf pour Gilles et Christophe qui embarquent un peu en aval, au Montal.
Enfilage des tenues encore mouillées de la veille, à 9h du matin, par 2°C, les fesses à l'air. "Sport de masos", dit Sylvain. Pas faux.
Descente tranquille, sans trop de gamelles. Quelques cravates dans la partie des Îles Ménéfrier. Sur la dernière, Christophe se coince, Gilles, qui suivait de trop près, vient s'écrabouiller dessus ("J'ai pris ta place, quoi ?"), Christophe en profite pour prendre appui et se dégager, Sylvain arrive à son tour, prend un bain avec Gilles. Entassés comme ça, ça s'appelle un nœud de cravate.
Repas de midi pris à 16h, plus de vin on a tout bu la veille au soir, mais le Soumaintrain est toujours aussi bon.
Gilles
