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Descente de l'Epte

24 février 2008

Par Jérôme Photos

Nous avions rendez-vous à 8h00 au local, ce dimanche 24 : Denis (l'organisateur de la sortie), Rémi, et Jérôme (moi).

Nous sommes partis assez rapidement tous les trois, après avoir fait le point sur la check-list, et avec la voiture du club, sa remorque, et ma voiture.

Saint-Clair sur Epte est un petit village avec beaucoup de charme, et très pittoresque, situé à 74 km seulement de St-Cloud (à environ 1h15 par l'autoroute A 13).

C'était une journée sortie sur l'Epte, prévue pour tous les clubs de kayak régionaux, qui y avaient rendez-vous, mais nous sommes arrivés tôt, avant tout le monde, pour profiter de la tranquillité de la rivière à la fraîche ! Et pour permettre à Denis d'attraper son train en fin de journée....

L'Epte est une rivière qui se trouve à la limite de l'Eure et du Val-d'Oise, nous avons parcouru environ 13 km sur cette rivière, de Saint-Clair-sur-Epte (95), où l'on a embarqué, jusqu'à Fourges (27).

Le cadre fut exceptionnel, la brume matinale nous donnait un environnement très particulier durant les premiers coups de pagaies, nous avions l'impression d'approcher le tournage d'un film à suspense...

A environ 2 km du départ : premier seuil à franchir. Pour le comparer avec le "trou noir" du circuit de Cergy : c'est un peu moins raide mais bien tourmenté quand même, enfin bref, tout est relatif !

Personnellement, après avoir été particulièrement encouragé et conseillé par les deux cadors qui s'entraînaient à l'aise dans le courant, j'ai à mon tour tenté de lutter un peu dans ce courant, en essayant de faire un bac, mais ce fut un lamentable échec ! Je me suis retourné comme une crêpe. Mais heureusement j'ai été soutenu et bien encadré pour remonter dans mon bateau, tel un chien mouillé, pas fier pour reprendre la rivière !

Bref, un peu plus loin, un deuxième seuil à passer, moins violent, mais sympa. Puis, il y eut des arbres barrant la rivière, à contourner, et un petit débarquement pour passer un pont infranchissable en kayak.

Puis la fin du parcours (les deux tiers), plutôt calme et ressemblant plus à une randonnée de plaisance. Mais cette excursion fut très riche en variété et divertissements : hérons, rats d'eau, canards, poules d'eau, et castors étaient avec nous ! (Et aussi de la vase bien crade pour celui qui a goûté le fond de l'eau.)

Il faisait très beau, ce fut une très belle journée. À l'arrivée à Fourges, nous avons débarqué et pique-niqué sur un rocher, tout en séchant sous un soleil radieux.

Puis : Rentration au local pour rangeation du matos !

À plouf !

Jérôme, le kayakiste en phase stagnante de progression.

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Marathon des deux Semois

17 février 2008

Dans les Ardennes : la rivière s'appelle Semoy en Belgique, et Semois en France

Par Pierre Photos

Donc le dix-sept février, pour la septième fois, sept joyeux pagayeurs (la dernière s'est inscrite à 7h 7min 7s de la clôture, ouf !) sont partis dans le département n° sept (plus 1) pour le marathon des sept (moins 5) Semois.

Là on ne rigole pas : vingt-sept kilomètres.

Dimanche matin : Charleville-Mézières à sept heures sept : moins sept degrés dehors !!! (NDLR vérifié par huissier). Oui, mais froid sec, alors pas de soucis !

On récupère nos sept (moins une) embarcations, et en route pour la Belgique, une fois. Membre (ville du départ), nous voici !

On fait un peu les "cakos", mais on voit arriver des kayaks et canoës dont la taille svelte, la finesse, ou même la forme nous ramènent à notre vocation un peu "touristique". Nos jeunes ou moins jeunes adversaires (tous des sportifs) s'échauffent, bichonnent leurs destriers, scotchent barres énergétiques et pagaies de secours : mais alors, c'est un vrai marathon !!!

La température est bien remontée, à sept degrés avec le soleil. Seuls Gilles et Fanny (qui participent en K2 "vétéran") sont surmotivés : leur adversaire, ce sont Yvette et son coéquipier : pas de souci, "on" va les écraser.

On est pris en photo, notre logo plaît bien aux journalistes, FR3 Champagne-Ardennes est là, et c'est parti : tous les sept, nos étendards, canard et cornes - cornes de brume et cornes d'auroch du bonnet de Gilles - nous accompagnent.

Un flot d'écume, et au bout de 10 minutes : tiens 'y 'a plus que nous !

La rivière est bien sympa, claire, vive, et le paysage superbe : montagne et forêts. Deux cygnes font un piqué sur Aleksandra, costauds les zoziaux ici ! Ça doit être des copains de celui qui a mis Christophe en fuite.

On avance bien : au ravitaillement, point kilométrique quinze (et soixante-dix-sept mètres) on arrive au bout de quatre-vingt-dix-sept minutes ; fruits secs et boissons, on s' attend les uns les autres.

C'est le point de départ des C9 (canoës à 9 pagayeurs, chargés à 12 ou 13) : ils vont mettre moins d'une heure pour les onze kilomètres restants. On les laisse partir et on y va, la rivière est toujours aussi jolie, surtout vers l'arrivée.

Vers quinze heures dix-sept, on est tous là, on a tous mis environ trois heures (Christophe 15 min de moins mais les C9 l'ont tiré), les meilleurs 1 h 37 pour les vingt-sept km ; mais nous on a bien vu le paysage !

On a réussi à arriver super groupés : 5 dans les sept derniers. Le repas est le bienvenu, avec la spécialité locale : la cacasse à cul nu (non je n'invente pas) et on a des médailles : Gilles et Fanny sont seconds de leur catégorie (à moins d'une heure d'Yvette).

"sept" fois, c'est fini, septait super.

Une bien belle région et une rivière qui nous a conquis.

Allez, on reviendra !

Pierre

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Formation sécurité mer à Trappes

3 février 2008

Par Christophe

Encore une fois 7 membres du club, pour participer à cette formation sécurité piscine mer à la piscine de Trappes. Ça doit être un chiffre magique : Pierre, Gilles, Jérôme, Marc, Marek & Aleksandra, Christophe.

Pierre et Gilles sont arrivés le matin pour participer à la réunion de la commission «Mer» du comité régional. Ils nous raconteront ça à la prochaine réunion de bureau. Les autres arrivent plus tard, pour le pot, pour le pique-nique ou... largement après la mise à l'eau.

Il s'agissait d'une formation pratique, pour une bonne trentaine de personnes. Quatre ateliers tournant autour de la même question : que faire quand ton bateau vient de se retourner et tu barbotes à côté, mais à un kilomètre de la côte ?

Première option : l'esquimautage, qui se travaille à l'atelier... esquimautage. Plus facile à regarder qu'à faire.

Deuxième option : remonter tout seul dans son bateau à l'aide d'un flotteur accroché à la pagaie : le «paddle-float». Bricolé à partir d'une ou deux planches de piscine et d'élastiques, on l'emporte avec soi en mer, et on le fixe à la pagaie après l'accident. On peut aussi en avoir un tout beau, gonflable, comme celui apporté par Gilles, toujours à la pointe de la modernité. Il s'agit alors de se hisser dans le bateau en gardant la pagaie solidaire de l'hiloire, et en prenant appui sur la pale qui flotte pour garder l'équilibre.

Moment périlleux au moment de passer la pagaie de devant soi à derrière soi avant de se glisser dans l'hiloire... Dans une autre configuration, autre moment périlleux quand, à plat ventre et à moitié engagé dans l'hiloire, il faut se retourner sur le dos pour finir de s'asseoir. En veillant à tourner les fesses du côté du flotteur... On n'aurait pas cru que les plus volumineux du club auraient la place de se retourner...

Troisième atelier : se faire aider par un copain, qui te vide ton bateau pendant que toi tu t'accroches à la pointe de son bateau à lui pour le stabiliser, et que tu tiens les pagaies. En même temps qu'il vide ton bateau, ton sauveur doit te murmurer des paroles rassurantes : faut pas oublier que c'est toi qui barbotes dans l'eau froide.

Une fois le bateau vidé, le sauveur met les deux kayaks tête-bêche, et tient les deux ensemble, en se couchant à moitié dessus pour en assurer l'équilibre. Le baigneur n'a «plus qu'à» grimper dans son bateau, soit en se glissant entre les deux bateaux s'il n'est pas trop lourd ; soit en grimpant par l'extérieur.

En mer avec des vagues, ça ne doit pas être gagné : faudra pratiquer un peu...

Quatrième atelier : l'ange gardien qui vient te présenter la pointe de son bateau, sur laquelle tu peux t'appuyer pour te redresser. Il faut vraiment être sûr qu'il va venir, pour oser rester la tête sous l'eau à l'attendre.

Jérôme résiste courageusement pendant 30 secondes en tapant frénétiquement sur sa coque côté gauche... alors que le sauveur patiente côté droit, à 20 cm. Jérôme sortira de là soufflant et crachant, plus rouge que son bateau.

Christophe fait à son tour rigoler tout le monde en oubliant de taper sur la coque pour appeler. Quand on a la tête sous l'eau, les pensées se mélangent un peu.

Bref, on s'est bien amusés. Je ne sais pas si on sera aussi efficaces en mer, mais au moins on essaiera.

Christophe

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Boucle de la Marne

20 janvier 2008

Par Gilles  Photos
Photos par le club de Champigny

Canard

Les sept ASKistes : Ariel, Valentyna, Christophe, Pierre, Marc, Michael, Gilles.

Par une douce matinée de janvier, sept valeureux ASKistes, et un canard, se sont donné rendez-vous à la base de l'île Monsieur. Dès 8h00, ils ont préparé le matériel, pour aller affronter les courants (NDLR quels courants ? L'a bu trop de vin chaud, lui.) de la Marne à Champigny. Là, ils ont rejoint une centaine de navigateurs sur canoë, kayak, kayak de mer, pirogue.

Les ASKistes se sont fièrement élancés parmi les premiers, entre les berges sauvages et les îlots de charme. Au milieu des canards et des cygnes (et sûrement un ou deux poissons), ils ont vaillamment évité, (de justesse parfois) d'étranges embarcations. (Celles-ci très effilées et pilotées noblement, à l'envers, s'appelleraient “Aviron”. Un conseil : l'aviron, ça ne voit rien ! Éviter l'abordage. Ça fonce sans rien voir, ils n'ont même pas de rétroviseur, ni de gilet de sauvetage, c'est dire !)

Un déjeuner à la base de Créteil a permis aux fiers ASKistes de renouveler leur ardeur vacillante. Mais que diable allaient-ils faire dans cette galère ? Pourquoi jeter tant de forces dans la bataille ?

Pour conquérir deux fabuleuses écluses, celle de Créteil qui les descendra de 2 mètres sans sourciller (autre chose que le saut du Gouloux sur la Cure : tout en douceur, cette fois !), et plus tard celle de Saint-Maur qui les remontera dans un bouillonnement très impressionnant, au niveau du départ.

Ça y est, il ne leur reste plus qu'à franchir le tunnel de Joinville, puis à passer sur la rive le barrage "infran"(chissable) de Joinville et la boucle est ...

Vous auriez dû venir ! C'était mieux que prévu. Un coup de chapeau aux clubs de Créteil, Saint-maur, Champigny, Joinville qui organisent cette descente en souplesse, sans entraver le sentiment de liberté des participants.

Gilles

Par Christophe :

Gilles, toujours modeste, a oublié de mentionner certaines nouveautés de cette boucle de la Marne, dont certaines lui sont imputables :

Christophe

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