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Le Chalaux
17 & 18 mai 2008
Par Pierre Photos D'autres photos en téléchargement
Chalaux à tous !
Onze étaient partis de bonne heure : 4 puristes kayakistes (Denis, Olivier, Rémi, et Antoine), plus 7 "hotdogistes", dont 6 débutants : “Pas de souci, ça pardonne tout”, qu'y disaient !!!
On s'installe en semi sauvage camping, à deux pas de la rivière. Gilles, en bon chef matos, et mentor de l'équipe hot-dog, part avec Philippe négocier l'achat de 2 engins en plus, et ils reviennent avec de bonnes occases.
On s'apprête à partir mais le hotdog du club croule coule sous le poids (pourtant fort raisonnable) cumulé de Christophe et Pierre.
On change de monture, et c'est parti ; rivière vive mais pas méchante... jusqu'aux premiers rapides et "la Piscine à billes" que Gilles traverse rapidement... à la nage, laissant Fanny et Philippe se débrouiller.
Nos jeunes Bertrand et Léonard se débrouillent plutôt bien, et les K1 sont à l'aise et nous font la sécu.
Pour la première descente, on évite le gros seuil, dit de la “Perte des veaux” mais pas la seconde chute de “Courtibas”. Là Christophe et Pierre, qui ont réembarqué un peu vite, inaugurent une nouvelle voie, appelée “le planté de hotdog”. Débarquement en catastrophe, et récupération par Rémi du bateau coincé entre deux rochers.
Le reste c'est de la rigolade : on passe à l'aise, en travers, en arrière, et même parfois en marche avant. Super feu de camp et barbecue et...
...dimanche matin de très bonne heure (11 heures...) c'est reparti. On passe sans (ou presque) baignade, sauf la trésorerie (Pierre et Denis) qui fait une jolie démonstration dans la première chute.
Pour la dernière descente, Olivier se joint aux jeunes en hotdog, mais la fatigue se fait sentir pour les un peu moins jeunes : et la technique décline de façon proportionnelle au nombre de bains. Nos kayakistes sont à l'aise, et expliquent que “c'est pourtant facile, en hotdog”.
Mouais... Ça n'empêche pas les bains...
On a juste laissé en otage à la rivière : une montre (qui avait pris l'eau, de toute façon), 2 cordes de sécu, une pagaie, ainsi que quelques genoux douloureux. Sinon c'est vrai “qu'onze est super bien amusés” et que ça va viiiiiite.
Pierre
La Dordogne
8 - 12 mai 2008
Par Pierre Photos D'autres photos en téléchargement
Pour ce week-end chaud dans nord de la France, nous partons à 4 (Vincent, Jérôme, Francine et Pierre) vers... le sud.
Notre vaillante auto nous emmène à des allures folles, de presque 70 km/h dans les côtes, mais nous arrivons tout de même dans la soirée à Lacave, notre camp de base. Superbe camping avec piscine... vide, et notre mobile home est à moins 2 m de la Dordogne.
Les crues empêchent les loueurs de travailler sur le haut de la rivière, alors nous aussi nous commençons par le bas, où les courants sont moins forts.
1er jour : 27 km avec le circuit des châteaux ; cours d'eau large et vif, et peu de difficultés. Nous avançons vite avec nos bateaux mer, et le paysage est superbe : nature fleurie, forêts, falaises et pleins de châteaux. Vincent arrive le premier et nous finissons par une visite de Beynac, superbe cité médiévale des bords de Dordogne. Petite ferme-auberge (foie gras, oie, cèpes...) et repos mérité.
Samedi on attaque la partie amont sous un joli soleil, avec départ de Carenac, très joli village aux vieilles pierres fleuries. On part pour 25 km : la rivière et le paysage sont un peu plus sauvages, avec quelques trains de vagues et mini seuils ; on avance super bien. Vincent arrive encore le premier (quel boss, notre chef). Après le repas, Pierre et Francine repartent à deux : Vincent et Jérôme vont visiter Martel. Rivière toujours très jolie avec de nombreux îlots : on en profite pour faire un break farniente-bronzing.
Dimanche matin, visite des grottes de Lacave, et on se prépare pour un dernier tour de 12 km ; quand l'orage (ô désespoir) arrive et, frustrés, nous remballons : ça fera un prétexte pour revenir.
En tout cas, c'est loin mais : superbe rivière, région magnifique (je vous passe la gastronomie) et nous étions souvent seuls sur l'eau.
Pierre
P.-S. Vincent est souvent arrivé 1er, mais en voiture : sacrifice pour que les autres n'aient pas avoir à galérer pour revenir chercher les bateaux ou l'auto. Merci Monsieur le Président.
Week-end sur la Cure, fin avril
26 & 27 avril 2008
Pas grand-chose à raconter sur les 5 ASKistes qui ont participé : Rémi, Olivier, Denis, Sylvain et Christophe. Première Cure pour Rémi, et première bûche sur la Cure, suivie il est vrai d'un superbe esquimautage. Denis nous fera un bel esquimautage aussi.
Temps magnifique, quasi estival.
Seulement deux grandes descentes en deux jours (Truite-Montal-Vieux Dun-Îles Ménéfrier): Rémi s'est souvenu qu'il était presque moniteur, et nous a fait travailler comme des malades, plus personne n'avait de bras le dimanche soir.
Camping du Montal fermé, on a dormi sous la tente sur la pelouse située en face, on n'a pas eu très chaud la nuit, et on s'est “lavé” (ou plutôt débarbouillé) dans la rivière. Un week-end bien agréable.
Week-end sur la Cure, mi-avril
12 & 13 avril 2008
Par Christophe Photos D'autres photos en téléchargement
Dimanche 13
Premier week-end de l'année sur la Cure, pour quatre piliers d'ASK (Sylvain, Denis, Gilles & Christophe). On a fait le voyage vendredi soir (galère), du coup on s'est levé (relativement) tôt le samedi matin, et à 10 heures, navettes effectuées, tout le monde est dans son bateau, en haut de la Truite, prêt pour la méga-descente Truite-Montal-Vieux Dun-Îles Ménéfrier.
Pas mal d'eau ce jour-là (50 cm au pont du Montal), ça bouge bien.
On attaque très fort : Sylvain, le plus expérimenté de la bande (qui faisait déjà la Truite alors que les autres ne savaient pas encore distinguer un kayak d'une baignoire) se plante dans les vingt premiers mètres. Certains affirment qu'il a fait trente mètres ; en tout cas il n'est pas allé loin.
Soyons fou, Sylvain en profite pour lâcher son bateau. Denis tente de le récupérer, mais sans leash (c'est Sylvain qui l'a...), ce n'est pas gagné. S'ensuivent 500 mètres de ballet, Denis dansant autour du bateau, Gilles et Christophe qui suivent et ne peuvent pas faire grand-chose, à part essayer de ne pas tomber, et Sylvain qui suit à pied sur la rive.
Du coup, on arrive un peu vite sur le seuil de la Truite, sans avoir vraiment préparé l'opération. Denis est surpris, s'en tire par un appui. Gilles pense que c'est de la frime et décide de passer sans appui. Il ne passera pas. Ou plutôt il passera, mais dans l'eau, à côté de son bateau. Christophe sent qu'il y a quelque chose de louche, se cramponne, et passe, au prix d'un appui gauche proprement dantesque.
Ballet de la Truite, acte II. Denis court maintenant après deux bateaux, Gilles a rejoint Sylvain sur la rive, Christophe passe en mode survie et reste bien sage sur son bateau.
Denis arrivera finalement à prendre un peu d'avance sur les bateaux, à débarquer, et à s'avancer dans la rivière (qui est devenue plus calme) pour les choper au passage. Ouf... Ne restera plus qu'à lancer une corde à nos deux zozos, qui sont sur la mauvaise rive, pour les aider à traverser et rejoindre leurs bateaux.
Après ça, le bas de la Truite, jusqu'au Montal, est une partie de plaisir. On s'arrête au Montal pour un café, en s'asseyant naïvement sur les chaises au bord de l'eau. La propriétaire des lieux nous remettra les idées en place “J'vous préviens, j'sers pas sur la terrasse du bas, moi !”. On se vengera : Denis renversera son café sur la table, et Gilles, qui invite, paiera avec un billet tout mouillé.
Descente sans histoires jusqu'au Vieux Dun, à part un arbre mahousse qu'il a fallu dégager pour passer le seuil du Moulin. Denis, toujours joueur, veut jouer une fois de trop dans une vague, et prend un bain. Seul Christophe est encore sec, et frime. Ça va s'arranger.
Rocher de la Duchesse, c'est son dixième passage, les neuf premiers se sont passés nickel. Cette fois-ci, il vise mal, rase le rocher, n'a pas la place de pagayer, et finit dans le rappel. Un bain partout, et troisième récupération de bateau par Denis. Va falloir nommer ce mec saint-bernard d'honneur.
On finit par la portion des Îles Ménéfrier, bien agitée, pleine de branches au début, pleine de rochers après. Christophe se scotche dans des branches après un stop loupé, et se baigne encore.
Repas de midi pris à 15 heures et sous la pluie (fait vraiment un temps pourri). Navette, puis on repart pour refaire la portion Montal-Vieux Dun, censée être la plus facile. En fait, tout le monde est crevé/frigorifié (Christophe a pris son troisième bain de la journée dès le premier stop), et on fera la descente tranquilou, sans prendre de risques. Denis nous fera néanmoins une belle démonstration de surf à l'aide d'une corde, sous le pont avant le Vieux Dun.
Soirée festive au gîte du Breuil, où les 17 membres du club de Trappes mettent de l'ambiance, tout le monde couché à 23 heures, endormi à 23 heures 5.
Dimanche 13
Journée à ratages. Normal, c'est le 13.
Première surprise, pneu de la remorque crevé. Il faudra le changer sous la pluie, après avoir sorti tous les bagages de la voiture pour atteindre le cric.
Sur la Truite, pétoche de Gilles, allez savoir pourquoi. Totale méga-pétoche de Christophe, allez savoir pourquoi. La descente se passera néanmoins bien, allez comprendre pourquoi. Cravate de Christophe, qui se glissera entre deux rochers, pour finir sur le troisième et s'en servir comme tremplin. Même pas mouillé.
Lors d'une pause, Denis et Sylvain repèrent une mini-chute naturelle (3 m de large, 30 cm de dénivelé), avec un petit rappel juste après. Tout le monde va y jouer, se fait refouler, jusqu'au moment où un des zozos, qu'on ne nommera pas, se fait réellement scotcher dedans. 30 secondes passées à essayer de ne pas tomber, éclairé par les conseils avisés des autres (“Pagaie, pagaie !”), avant de se décoincer. Là, il n'y avait pas réellement de danger, mais ça fait réfléchir à ce qu'est capable d'infliger un vrai rappel.
Au saut de la Duchesse, on rencontre le club de Gennevilliers :
- C'est pas vous qui avez un Berlingo bleu, immatriculé EV quèqu'chose 92 ?
- Si, pourquoi ?
- Vous avez laissé vos phares allumés.
- Ah.
Deuxième surprise.
Denis envisage un instant de partir devant pour rejoindre la voiture au plus vite. On l'en dissuade : trop dangereux pour lui, et pour ce qu'il resterait du groupe (un bon et deux pas très bons). On se contentera de faire le reste de la descente sans trop traîner. Gilles et Christophe tenteront de retarder un peu le mouvement en se cravatant l'un après l'autre ; mais cette fois-ci ils arriveront à récupérer leurs bateaux tout seuls comme des grands. Peuvent mieux faire, mais en progrès.
Gilles s'est cravaté sur un bête rocher immergé, sans même qu'il y eût beaucoup de courant, à force de naviguer en travers de la rivière, façon cool comme Sylvain. Comme le dira plus tard Denis, “ça, c'est un coup à se mettre en cravate”...
À l'arrivée, on se rue sur la voiture pour couper les phares. Elle démarre, mais de justesse, grâce aux gens de Gennevilliers qui avaient débranché la remorque pour limiter la consommation. On en sera quitte pour laisser le moteur tourner pendant une demi-heure, le temps de charger la remorque.
Arrive le moment du repas.
- T'as pas vu la glacière ?
- Non.
- C'est pas toi qui l'a prise, ce matin ?
- Non, je pensais que c'était toi ?
Et troisième surprise. Réflexion d'une collègue, le lendemain : “Il n'y a que des mecs, dans votre groupe, j'imagine ?”.
Denis et Christophe repartent au gîte rechercher la glacière, et en profitent pour ramener la deuxième voiture. Gilles et Sylvain attaquent les chips en les attendant. Ils n'en mangeront que la moitié, et ne toucheront pas au vin : réglo, ces deux-là. Moi, à leur place...
Le repas se passera finalement bien, et le retour sur Paris aussi. Presque pas de bouchons, il faut dire qu'avec un temps aussi pourri, tout le monde est resté à Paris, sauf les kayakistes.
Prêts pour le prochain week-end sur la Cure, mais en camping cette fois.
Christophe
Bassin de Corbeil
6 avril 2008
Par Gilles Photos
Dernier Corbeil de la saison, mais journée à premières !
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Le site envahi de kayakistes ! (Il y avait un tournoi de kayak polo.)
Et ces gars-là, ils vous remontent notre terrain de descente, comme un saumon !
Sans efforts, un peu vexant. - Farid et Sandrine, pour leur première expérience du courant, découvrent les joies du bac, les tourments de la reprise et, comme tout le monde avant eux, les délices glacées des gîtes ratées.
- Antoine, record à battre, prend un kayak de descente, plus le Kendo. Deux kayaks... Deux fois plus de raisons d'aider à charger la remorque, peut-être ? Hmmm ?
- Vincent D., encouragé à prendre le kayak vert de playboating, découvre que ça tourne super facile et qu'il a le niveau pour. Il était le seul à ne pas en être convaincu.
- Léonard, intrépide et nanti d'un Dag, réalise son premier surf (au dernier saut dit du “Bouillon Denis”) grâce aux conseils d'expert de Rémi.
- Valentyna (re-)découvre les bienfaits de Corbeil, accompagnée d'Ariel en professeur particulier s'il-vous-plaît. Je me suis renseigné, il prend cher.
- Gilles, responsable, innove en semant, avec sa grosse voiture, le Berlingo du club au feu rouge, dès la base. Puis en s'arrêtant (sans savoir où donne la sortie) à la station service près d'Ikea (pour les pneus de la remorque et les toilettes). Bonne idée, mais ça oblige à repartir sur l'autoroute = 8 km de rallonge en boucle... De toute façon, quand on charge 11 bateaux, pour 9 présents, même avec la gourmandise d'Antoine et l'absence de Sylvain, c'est qu'on est mauvais en calcul. (Oui, c'était pour le plaisir de sangler les kayaks (voir photos).
- Rémi booste l'équipée, et au final nous fait découvrir les chandelles arrières, quasi verticales, au dernier saut (dit du “Bouillon Denis”, si vous ne le savez pas encore). Désolé, impossible à photographier, ça va trop vite, il faudra apporter une caméra.
Et en plus, on a eu du soleil !
Que du bonheur !
Gilles
P.-S. Le BAC arrive à 11h00 à la base, quand on a presque fini de sangler ( pour nous RV= 10H15 ) et est sur l'eau avant nous... Cherchez l'erreur !
Le petit Morin (Seine-et-Marne)
30 mars 2008
Par Christophe Photos
6 kilomètres de descente, des Sablonnières jusqu'à Orly-sur-Morin, pour Sylvain, Pierre, Marc et Christophe, avec une vingtaine de personnes venant des clubs des environs. Tout ça organisé par Philippe, du club de la Ferté-sous-Jouarre.
Damned ! Arc de Seine Kayak est arrivé en retard à un rendez-vous : temps de trajet calculé un peu juste ; rendez-vous donné pas trop tôt (il y a déjà le changement d'heure à encaisser) ; faux sentiment de ne rien avoir à préparer (Pierre s'est occupé de charger la remorque la veille) ; et surtout, la chaîne de l'entrée de la base qui refuse de s'abaisser. On insiste, on appelle le gardien, Christophe s'agite en regardant sa montre, mais ça ne fait pas venir le gardien plus vite (charmant, cet homme, au demeurant). On va dire que les dix minutes de retard à l'arrivée correspondent aux dix minutes passées à attendre le gardien. L'honneur est sauf, ceci dit nous ne sommes pas arrivés les derniers.
C'est la première fois que cette partie du petit Morin (très en amont) est descendue depuis la tempête de décembre 1999 : jusqu'à récemment, il y avait encore trop d'arbres qui obstruaient la rivière. D'ailleurs Philippe emporte deux tronçonneuses sur son canoë : une première pour dégager les troncs éventuels ; une deuxième pour dégager la première au cas où elle serait prisonnière d'un tronc qui se plierait. Kayakiste-tronçonneur, c'est un métier.
Le petit Morin est censé être de classe I, II à tout casser, mais il a pas mal plu ces derniers temps (la sortie a d'ailleurs failli être annulée). Moralité, il y a un peu de courant, et il faut faire attention aux nombreuses branches : il y en a vraiment partout, et on a tous passé beaucoup de temps à travailler les virages.
Deux enfants se gaufrent dès les cinq premières minutes, en voulant frimer, alors que les adultes, qui eux n'ont pas envie de se mouiller, sont restés sagement au milieu de la rivière. Christophe réussit sa première récupération de bateau, mais devra ensuite poursuivre l'héroïsme jusqu'à débarquer pour aider un loupiot à vider son bateau, trop lourd. Kayakiste-sauveteur, c'est un métier.
On continue gentiment, quelques gamelles par-ci par-là (il y en aura une quinzaine sur l'ensemble de la descente, dont cinq pour ASK). Deux (ou trois ?) superbes embâcles que Philippe nous dégage à la tronçonneuse. Sur l'un d'eux, quelques impatients escaladent littéralement l'obstacle en kayak, et traversent sur un lit de branchages dont on ne sait plus s'ils sont sur l'eau ou sur la terre ; tirés-poussés par deux anges-gardiens qui ont débarqué pour aider. Kayakiste-ange-gardien, c'est un métier.
A côté de ça, la rivière est superbe, étroite, sinueuse, dans un paysage sauvage. Marc verra un ragondin, mais le ragondin refusera d'engager la conversation.
Pierre foire son premier seuil, est un peu crispé pour le deuxième, et le foire aussi. Crispé-gelé, il prendra encore deux autres gamelles, et fera assez peur à l'encadrement en étant limite de se coincer sous un arbre, en plein courant. Dans le même coin, Christophe rate un virage et va se scotcher sur une pile de pont. Une fichue branche qui gêne pour manœuvrer, et ça signera la cinquième gamelle ASK.
Arrêt à Orly-sur-Morin pour une bonne partie du groupe, les autres (dont ASK) continuent à une dizaine sur encore un kilomètre. Fin de parcours sans histoires, on va un peu plus vite. Un superbe train de vagues se présente, pendant 10 mètres on a l'impression d'être sur la haute Cure. Sylvain en profite pour se gaufrer, et s'en sort par un superbe appui. Ou un esquimautage, l'affaire n'est pas claire. Sylvain prétend que c'est juste un appui, mais il a bel et bien eu la tête sous l'eau, et le dessous du kayak apparaissait bien visiblement. D'ailleurs, les deux jeunes derrière avaient déjà commencé à le chambrer, convaincus qu'il “y allait”.
Allez, cinq gamelles et demi pour ASK. Seul Marc, notre petit nouveau, ne s'est pas planté. Kayakiste débutant, c'est un métier.
Au final on aura navigué 4 heures pour faire seulement 6 kilomètres, sans jamais avoir eu l'impression de s'ennuyer, cherchez l'erreur. On a eu plutôt froid, mais on s'est bien amusés. La touche finale est assurée par une belle ondée, qui nous oblige à nous changer et à pique-niquer sous un abribus. Heureusement, Christophe a apporté le vin. Kayakiste-gastronome, c'est un métier.
Christophe