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Îles Chausey

12 et 13 juin 2010

Par Gilles

Archipel anglo-normand de 52 îles à marée haute, "365" à marée basse avec 12 mètres de marnage Info: http://fr.wikipedia.org/wiki/Chausey

Trajet : ça roule quand même mieux après 22h00

21h30 Vendredi 11 Juin 2010 RV au club
Départ tardif de la base à 22H10 : on a potiné et la remorque n'était pas préparée à l'avance.
Je colle mon GPS marin TRITON 2000 Magellan dans les mains de Denis pour qu'il l'apprivoise, et en plus il y réussit sans peine !
Arrivée à Granville sans embouteillage vers 1h30 du matin à l'Etap-hôtel judicieusement réservé "au final" par Denis.

Hôtel de l'angoisse

6h00 du matin samedi je cogite : je n'ai pas vu charger les jupes hier soir... Je demande à Denis, entre deux sommeils, s'ils ont bien pris des jupes pour eux ? Denis pense que oui et puis commence rapidement à douter.

6h30 après vérification fébrile dans la remorque, on constate qu'il n'a pas de jupe, celle de Philippe est bien là.

7h00 on cherche des marchands de kayak sur le smartphone de Denis, légèrement dépité d'avoir bêtement renoncé pour rien à Cergy et ses pagaies couleur !

7h45 on appelle Claude du CKVO, l'organisateur, pour préciser le lieu de RdV et...
ouf, il pense avoir une jupe de rab (rigolade sous cape ?), mais on passe d'emblée pour des branquignols.

8h00 on est à la cale du port, et la jupe néoprène aussi.
Il y a là les 4 CKVO (Claude, Violaine, David, Louis), plus Sandrine, une nordiste, et les ASKmen Philippe, Denis et Gilles.

Préparent hâtifs

On se prépare activement : départ prévu à 9H00
Au début légère ambiance désagréable pour cause d'observation réciproque.
Avec chambrage en règle des Askonautes sur-équipés de neuf clinquant et visiblement encore en rodage : sacs étanches, caméra, duvet, gilet, tente.
À comparer à l'équipement éprouvé (voire patiné) et minimaliste des habitués du CKVO.
Leur maîtrise du chargement optimisé, et rapide, d'un kayak de rando contraste avec nos tâtonnements.
Sur les conseils de Claude je remplis mon sac étanche grand modèle seulement après l'avoir enfoncé dans le caisson étanche du kayak ; malin avec ça...
Au passage, côté kayak, on est les seuls en polyéthylène (désavantage qu'ils n'évoqueront jamais mais qu'on a déjà pu constater maintes fois...) tous les autres sont en fibre.

Billets, quels billets ?

On poireaute après 9h00 pour retirer dès l'ouverture des guichets les billets réservés du ferry sur les conseils de Claude jouant la sécurité !

Il faut annuler si possible les billets aller heureusement inutiles : le débutant du CKVO n'étant pas venu, on a tous le niveau requis pour traverser en kayak.
En fait on aurait sûrement annulé notre participation (et économisé des "points de mariage" pour une autre sortie) sans cette traversée en kayak, essentielle à nos yeux.

Déjà à la sortie Calanques, nous avons raté l'île de Riou météorologiquement inaccessible par 40 nœuds de vent en rafale.
Rejoindre une île c'est un rêve !
Mais prendre le ferry en transportant des kayaks, non merci. Autant en louer sur place avec les (autres) touristes.

Billets retour, conservés car les conditions de courant et vent doivent se dégrader et risquent de rallonger le trajet d'une heure en plus, sans compter la fatigue accumulée...

Traversée : 3 heures

Départ 10h00 mer plate, formation serrée pour 18 km à vol d'oiseau, plus si courant de travers.
Les ASKistes ne sont pas toujours derrière, mais au prix de grands coups de pagaie là où les CKVO semblent ne pas forcer avec leur pales étroites allongées et leur technique mer sans rotation du buste sans tendre les bras loin devant et en inclinant peu la pagaie et sans virgules.
Il est probable que toute la différence d'efficacité constatée ne soit pas due qu'à la glisse du kayak mais aussi à la technique du pagayeur.
Mystère.

C'est long mais à mi-parcours on aperçoit enfin l'archipel.
On corrige le cap assez souvent jusqu'à trouver un amer comme objectif.
Violaine est presque toujours devant, avec Claude qui surveille son groupe de loin sans en avoir l'air : cool mais très vigilant
Côté sécu, on a quatre VHF et au moins deux cracks en plus de Denis.
Au fait... sheet mon GPS !
Il est resté sagement (oublié) dans le Q7 de Philippe.
Pour sa première sortie c'est raté.

Le vent de travers assez fort fait loffer en permanence le kayak ; on finit par trouver le truc :

Le problème du pagayage asymétrique en intensité et en position, c'est que les épaules se déglinguent à vitesse grand V. Voir à ce sujet Philou et Gillou.
Et Denisou, alors ?
Ben non, allez savoir pourquoi !

Chausey, on y est

On arrive enfin au port de la grande île, on s'enfonce dans le chenal principal et on s'arrête sur un îlot tristement quelconque et couvert de goémon.
Où est l'intéret par rapport aux vallées verdoyantes de l'île principale, certes fréquentées par les touristes ?
Très vite la mer se retire au loin et on se retrouve comme à la Mer de Sable !
Le paysage change totalement mais on reste accrochés comme des berniques à nos rochers.
Le repas qui suit est ultra perso sauf le vin ; chacun son réchaud et sa bouffe, ça fait bizarre.
L'ambiance est bonne et détendue, l'appétit gargantuesque.
Nous avons fait nos preuves et levé les a-priori (de circonstance) sur notre aptitude à faire cette sortie.

Petit bémol, il faut porter les kayaks sur 200 mètres pour repartir faire le tour de l'archipel par le sud-ouest en rase-caillou.

Surf par ici ?

La destination est inconnue, on se contente de suivre en confiance.
On ne cherche pas la civilisation, on la contourne.
Après l'Île aux Oiseaux et ses ruines, les ASKinois commencent à trouver le temps long.
Claude, lui, en a marre de cette eau plate archipelo-lissée mais ventée.
Il décide d'aller rejoindre les vagues au large de l'archipel.

Nous traversons des courants de marée dignes de ceux du golfe du Morbihan avec leur effet pivotant-flippant.
On se dirige vers une île au vent et ses "grosses" vagues déferlantes au nord sur des récifs ?

Toujours aucune info sur ce nouveau programme, je décide peureusement de voir d'abord ce qui se passe pour les téméraires qui nous précèdent dans ces vagues peu rassurantes.
Je temporise à l'abri de l'île avec Philippe et Sandrine à la traine comme moi...
Enfin David (un super bon) vient nous expliquer qu'on peut surfer si on veut et nous accompagne dans les vagues.
Oh, purée !
Le genre de vagues que tu envisagerais plutôt d'aller taquiner à 100m maxi de la côte pour la rejoindre piteusement en cas de baignade mais pas en "pleine mer".
"Ceci étant dit" Philippe abandonne sagement assez vite, moi je m'accroche à suivre David et à rejoindre les autres dingos.

Surtout se pencher en avant quand la vague t'arrive dessus et pagayer énergiquement.
Puis choisir le bon moment pour faire demi tour le plus vite possible entre deux vagues bien choisies.
La trouille au bide, réaction sûrement excessive car plus fantasmée que circonstanciée.
Après, surf, mais le kayak est lourdement chargé :
14 kg de flotte+4 kg de bouffe + vêtements + duvet + ma pomme light = 88kg

Encore la pétoche que le nez du kayak s'enfonce dans le creux de la vague, ou que le kayak se mette en travers. Surf : se pencher en arrière et gouverner à la pagaie en appui comme dans mon DVD US "In the surf".
Bon une fois ça me suffit.

Bivouac par là ?

Heureusement l'expérience est écourtée par Claude.
S'ensuit un bouclage par le nord-ouest, on se désespère de connaître le point de bivouac.
Pas cette île trop visible, pas celle-ci trop basse, on se dirige vers une île verte lointaine et pointue.
Va-t'on être obligés de dormir à califourchon au sommet ?
Le scepticisme côté ASK domine, Claude nous révèle l'existence de mini plages de sable de l'autre côté.
De fait l'endroit est idéal : mignon, abrité et le marnage ne nous bloquera pas.
On se met en civil, on plante les tentes tolérées uniquement sur les plages.
Une tente par personne et un seul bivouaqueur (frimeur).
Ça tangue un peu sur cette île, non?

J2=J1 ?

Réveil 8h00 départ 10h00 un peu ramollis, on recommence à tourner dans le même sens !
Mais comme ce n'est plus la même marée, c'est totalement différent.
Arrêt buffet encore dans une micro plage cachée improbable.
Après le repas animé par une tentative de reproduction assistée de coquillages (lubriques?) : concertation/discussion entre Claude et David sur la faisabilité en kayak de la traversée retour vers Granville.

Ils ne sont pas d'accord :

Ben, nous les ASKo-greffés-volontaires, on fait quoi, là ?
Claude penche pour revenir sagement en ferry.
David préférerait le kayak et dit que c'est jouable.
Finalement Claude, ayant trouvé en Louis un partenaire (fatigué) pour aider Sandrine (désistée) à charger son kayak dans le ferry, accepte de faire le retour en kayak et entraîne dans son sillage la participation de Violaine, infatigable.
Je pense qu'il accepte surtout pour renforcer la sécu du groupe dans des conditions météo dégradées ; il faudrait lui demander.
En tout cas vous ne trouverez personne plus vigilant que lui côté sécu !

Let's go back home

Le vent de dos nous pousse à surfer presque toutes les trois vagues et annihile la gêne du courant latéral.
On fonce littéralement mais chaque vague nous fait partir en lacet une fois passée.
En plein milieu on aperçoit soudain le kayak de David retourné.
Comme on l'a déja vu esquimauter on attend jusqu'à son appel à l'aide peu crédible.
Les ASKboys mandatent leur meilleur expert (Denis) pour sauver le vrai-faux naufragé, pendant qu'eux bullent comme secouristes réservistes suppléants.
Mission accomplie haut la main par Denis, on repart.
Un moment l'idée saugrenue de me foutre à l'eau (pour leur rendre la pareille) (avec nettement plus de cinéma, faites-moi confiance) me traverse le ciboulot.
Mais ce ne sont pas les occasions qui manquent d'y aller sans le faire exprès, alors j'oublie très vite.

On continue et la traversée se fait en moins de deux heures.
Arrivés à la cale 17h30, c'est la cohue des remorques venant chercher leurs bateaux, gênées par ces kayakae non gratae.
Trop crevés pour acheminer les kayaks sur 100 mètres, on squatte carrément la demi largeur de la cale pendant 1/2 heure.
Alors que c'est seulement une tolérance, nous dira un "marin" pochetron aviné de frais qui a failli emboutir plusieurs fois le Q7 en marche arrière avec sa remorque batelée.
Je vous explique pas le constat amiable qu'on aurait rempli !
On récupère, une heure après, les passagers du ferry.

Les adieux au CKVO

Un pot en commun et déjà un plan CKVO pour faire Saint-Malo dans deux semaines, increvables dans ce club !
Ils vont nous tuer à la tâche.
On part à 20h00, dîne au Havre et arrive avec les yeux mi-mi-clos à 1h30, on rangera plus tard !
Le lendemain en ce qui me concerne mal de tête puis migraine ophtalmique et mal de terre pendant 24 heures malgré le chapeau et l'hydratation en permanence et un temps ensoleillé (mais 15°, rien d'estival).

Enfin, pas de coup de soleil sur les oreilles comme certains, c'est déjà ça...

Gilles

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Week-end dans les calanques de Marseille

27 au 30 mai 2010

Par VincenD et Pierre  Photos

(Gilles, Christophe, Philippe, Denis, Francine et Pierre, Nathalie et Cédric, Véronique et Vincent, et, pour le CKVO : Claude, Violaine et Renaud).

Mexicains, rillettes et pyramides.

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Ça a commencé par les bouchons. Jeudi soir avec les retours du boulot, la grève des transports et la pluie, les voitures n'allaient pas plus vite qu'un kayak de piscine. Une heure après le départ, du coté de Meudon, Christophe signale en plaisantant la pancarte d'un restaurant situé deux cents mètres plus loin au bout de la rue [NDLR Faux, Christophe ne plaisante jamais quand il parle de nourriture]. Un piéton nous dépasse, le bouchon nous déprime, au restaurant nous débarquons. L'autre voiture, plus accrocheuse, négligera le restau et prendra une heure d'avance. Le CKVO, qui nous prête un kayak biplace de rêve, a aussi droit à son “bouchon”. Celui-ci est lyonnais et laissera un bien meilleur souvenir.

Vendredi midi, disons plutôt 14h à cause des diverses inerties collectives, nos kayaks s'éloignent enfin de la cale de Bandol, direction notre camping de La Ciotat. Le soleil reste timide, mais la balade est superbe en bordure de falaises, avec plein de jeux rigolos derrière des rochers et même à l'entrée d'une grotte.

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Les Mexicains se font déjà remarquer. Les Mexicains ? quel Mexicains ? mais si, Gilles et Philippe avec leurs chapeaux mexicains, sortis de l'impressionnante panoplie de survie de Gilles.

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Avec 18 km au compteur, les pagayeurs trouvent que la dernière ligne droite avec vent de trois quarts se fait un peu longuette. Qui devant tout le monde ? Vincent et Véronique, archi-débutante. Même Denis n'a pu suivre le rythme. Non, Vincent ne s'est pas dopé, il a simplement en main le kayak le plus rapide jamais utilisé par l'ASK, le Polyform en fibre prêté par le CKVO, qui avance presque aussi vite que les autres même avec un seul pagayeur.

Le lendemain, ce sont les calanques, les vraies, celles avec des falaises calcaires bien blanches qui tombent dans la mer. C'est samedi, beaucoup de vedettes joignent les calanques entres elles. Il faut se ranger au plus près de la falaise pour ne pas se laisser surprendre par le remous de leurs hélices, car elles ne daignent pas ralentir. Des sit-on-top de loueurs sont aussi de la partie, sur une mer déjà un peu houleuse, même si le temps est au beau fixe.

Nous longeons des falaises impressionnantes et verticales, empruntées par des grimpeurs descendus en rappel d'en haut. Nous découvrons un passage étroit entre deux parois verticales, à peine plus large que nos kayaks. On y va ? On y va pas ? La vague qui déferle au milieu peut-elle nous drosser contre la paroi ? A vrai dire on n'en sait rien, mais Denis se lance. Ça passe, sans histoire. Finalement tout le monde suivra le même chemin, même le biplace en fibre.

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Arrêt repas dans une calanque déjà assez peuplée de vacanciers plus ou moins habillés. Au menu pour votre serviteur, rillettes et vin blanc. Bonnes rillettes et bon vin au départ, je peux le garantir. Oui, mais le soleil est méditerranéen, il se sera sans doute un peu trop acharné ce matin à la fois sur des crânes un peu trop exposés et sur des ingrédients aussi mal assortis qu'indigestes. L'indigestion n'est pas pour tout de suite. Ce sera pour bientôt, sur un mer déjà nettement plus formée, alors que Denis et Gilles filent en kayak biplace à la recherche d'une hypothétique grotte. Il leur faudra rebrousser chemin car mon teint devenu verdâtre a convaincu Claude de rapatrier tout le monde.

Nous formons un radeau sur la mer pour faciliter l'échange. Je prends la place avant du biplace, celle dévolue normalement au “moteur d'appoint”, Denis me sert de chauffeur d'ambulance. Véro, qui n'a même pas voulu prendre un kayak monoplace pour son unique sortie sur la Seine par crainte des vagues des péniches, en sera quitte pour une formation accélérée. Qu'aura-t-elle appris ? D'abord que si on garde son calme, un kayak est finalement très stable même par mer un peu houleuse, même quand on est archi-débutante. Ensuite qu'en Méditerranée, les vagues sont dites “pyramidales” :  pas des rouleaux qui s'enchaînent bien proprement comme dans l'Atlantique, mais des pyramides de toutes tailles, de toutes formes et tout à fait imprévisibles. Cela vient du fait que les courants marins ou éoliens, je ne sais plus, vont ici dans tous les sens. Le rebond des vagues sur les parois rocheuses ne fait qu'accentuer le phénomène.

“Il faut s'appuyer sur les crêtes” nous explique Renaud. On va essayer. On va surtout essayer de rentrer au plus vite en restant plutôt groupés car le vent se lève. Y aurait-il comme un once d'incertitude sur l'issue du périple ? Disons que certains d'entre nous ne paraissent pas trop fiérots (n'est-ce pas Christophe ?). En ce qui me concerne, je récupère doucement après avoir offert aux poissons les restes de mon déjeuner rillettes-vin blanc. Rien de plus à faire, les caméras n'ont plus de batterie et les coups de pagaie maternels de Denis suffisent à maintenir le biplace dans le rythme. On arrive même à faire joujou dans quelques surfs.

L'arrivée se fait dans le port de Cassis au milieu des “yachts de luxe qui ne sortent jamais”. Personne pour nous accueillir, à part les organisateurs d'une fête qui nous demandent de débarrasser le parking au plus vite.

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Pour fêter l'excellente journée, Renaud et Violaine nous emmènent dans un restau tout à fait sympathique qu'ils connaissent... Ça tombe bien, c'est l'anniversaire de Francine, et c'est Gilles qui a déniché le chapeau, en même temps que les sombreros.

VincenD

La suite, par Pierre

Dimanche matin, comme prévu, le mistral est fort (70/80 km/h), et même les pros du CKVO n'iront pas ; ouf l'honneur est sauf !

Nous déposons à Marseille les VV Darnet, Nathalie & Cédric qui TéGéVisent, travail oblige, et nous partons, sur les conseils de Renaud notre autochtone, pour les gorges du Verdon.

L'eau est plutôt fraîche, interdite à la baignade, mais d'une transparence absolue. Nous remontons, en rencontrant là aussi plein de promène-toutous (mais électriques cette fois), nettement moins impressionnants que ceux des calanques. La rivière serpente entre les falaises ; et si au détour des rochers on prend du mistral, nous profitons de ce superbe paysage sur près de 9 km.

Après un pot avec nos amis du CKVO, on repart rejoindre Gilles qui a raccompagné Denis à la gare puis “coupé par les Alpes” et cherché notre hôtel de Villefranche longtemps, longtemps, longtemps (c'est quoi ce GPS qui confond rue et allée ?).

Retour et rangement lundi midi avec plein de souvenirs dans la tête.

Et puis...

On est obligés d'y revenir, Gilles a trouvé où est cette f... grotte. On est passés devant sans la voir, à trois coups de pagaie de notre arrêt du midi, grrrrrrr !

Caramba.

Pierre

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Randonnée sur le Loing

25 avril 2010

Par Vincent D  Photos

(Geneviève, Véronique, Nathalie, Jean-Marc, Cédric, Grzegorz, Vincent).

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Du plat reposant sur une rivière dégagée et verdoyante, quelques petites ondes de courant pour avancer sans stresser les novices, plus quelques glissières rigolotes et sans piège, tout ça, ça existe.

Oui mais là, en plus, c'est touristique : à mi-parcours, juste après une glissière ludique qui mouille parfois, on trouve une aire de pique-nique avec vue sur le zouli village de Montigny-sur-Loing.

La sortie famille idéale, on vous dit. Justement, nous étions trois couples et un Polonais, et deux de nos épousées — Véronique et Geneviève — étaient archi-débutantes.

Dialogue :

Vincent : Ça peut mouiller, combinaisons obligatoires.
Jean-Marc : Tu es sûr ? Ça a l'air calme, non ? En plus il fait beau.
Vincent : Obligatoire, j'ai dit, et je peux en prêter.
Les autres : OK, on prend la combi.
Geneviève, épouse Jean Marc : Moi je n'en prends pas, ça ne me dérange pas de me baigner.
Grzegorz (le Polonais, prononcer "Grégor") : Moi je n'ai pas de combi, tant pis...

Vincent n'a quasiment aucune autorité et le soleil resplendissant n'appuie pas beaucoup son argumentaire. Geneviève et Grzegorz partiront donc sans combi, juste un Lycra.

Devinette : qui a pris un bain ? Logique : Grzegorz et Jean-Marc.
Qui en a pris deux ? Geneviève, bien sûr, qui finira par sortir de là sans un frisson, soleil oblige.

Pas de sortie sans anecdote. La voici donc, offerte par la glissière de la fin, tout de même un peu galère :

Tout le monde passe sans histoire. C'est au tour du sit-on-top, piloté par Geneviève épouse Jean-Marc, et Véronique épouse Vincent. Mal piloté, il s'arrête en équilibre au bord du vide façon séquence de film d'aventure. Tombera ? tombera pas ? Vincent se laissera-t-il tenter par la résolution de deux problèmes en une seule fois ?

Non, il y a trop de badauds en ce lieu touristique. Vincent immobilise le bateau fou, Mesdames s'en extraient, puis Vincent le laisse filer vers le bas. Il se fend ensuite d'un double sauvetage rocambolesque devant la foule de touristes hilares qui s'est amassée au pied du passage. Ils seront les seuls à être restés sur leur faim, nous on a adoré.

VincenD

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Marathon des 2 Semoys ( Ardennes )

14 mars 2010

Par Pierre Photos

« Charleville c'est à 2 heures 30 ? »

Samedi 14h : on est prêts, les 2 K mer bien ficelés sur la remorque, le Berlingo surmotivé et Christophe, notre GO, au top.

Samedi 18h : 2 heures 30, tu parles ! enfin on y est, on a les dossards, les tickets repas, la remorque est au bord de la rivière. C'est tout bon pour une 'tite bouffe (p)réparatrice sur la superbe place Ducale à Charleville.

Dimanche 7 h 40 : Christophe frappe à la porte ; c'est l'heure ! déjà, malgré nos protestations : faut au moins 2 heures 30 avec les navettes. Stéphane qui ne connaît ni le site ni Cricri ne proteste pas ; bon, on se prépare.

Dimanche 10h30 : Notre big GO fait la navette, nous, un peu moins angoisssssssés nous l'encourageons avec une petite Jupiler locale, en compagnie d'un participant de Bry sur Marne (solidarité francilienne) dans la dernière taverne belge ouverte de ce joli village.

Dimanche 11h30 : «  Eh ! y sont partis ! »

On a perdu au moins une minute en restant à l'arrière, mais tous ces fins bateaux de descente rutilants, ces C4, K2 ou autres destriers pleins de jeunes gros bras, nous les reverrons... à l'arrivée, déjà rangés sur leur remorques.

Nous naviguons avec l'arrière-garde et remontons petit à petit, le flux nous pousse bien, le paysage toujours aussi superbement boisé et montagneux qu'il y a deux ans, même sans le soleil.

On a loupé le ravitaillement ! 'faut dire qu'il n'y avait personne, forcément, on est dans les premiers touristes. Notre K2 ne veut pas faire demi-tour, je stoppe donc juste pour me boire un petit thé, et les voilà à 3 minutes devant, pas grave je vais les rattraper.

Tu parles.

Je reprends bien deux ou trois concurrents fatigués, mais point Stéphane et Christophe, qui arrivent 2 minutes avant.

Donc notre K2 a mis 2 heures 25 et moi 2 heures 27 pour les 27 km, et donc on progresse : 30 minutes de moins qu'il y a deux ans !!!!

Dimanche 16 h : Après la traditionnelle “cacasse à cul nu” ( saucisse locale avec patates, lard et salade cuite ) super appréciée, on rentre ( sans médaille, cette année ), notre Christophe au volant ; c'est super de l'avoir en R1 : il fait tout.
Je propose au bureau de le nommer responsable pour toutes les sorties.

Dimanche 22h : Je sais pas si mes compagnons sont en forme, mais mes épaules aïe, aïe, aïe... Bof, m'en fous, moins de 2h 30 !!!

Pierre

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Reconnaissance dans les Cévennes

27 février au 1ermars 2010

Par Gilles Photos

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Notre Manu il est vraiment phénoménal :
réussir à nous faire découvrir, à nous autres parisiens “avé l'assen”, le potentiel gigantesque et la beauté de sa lointaine région d'adoption : les Cévennes, c'était pas gagné !

L'occasion (vacances) faisant les larrons (Denis et Gilles), il nous hébergea chez lui, dans son village de 150 habitants superbement cramponné à la roche. Bien sûr on n'a pas tout fait en trois jours, c'était une reconnaissance !

Mais cependant il faut rendre à César himself le mérite d'avoir détecté le premier (avant Manu) ce paradis du kayak. Julius aurait baptisé ce massif montagneux "les sept veines" car il donne naissance à sept cours d'eau : l'Allier, le Lot, le Tarn, le Gardon, l'Hérault, la Cèze et l'Ardèche. Pas mal !

Bon, 37 rivières à naviguer en kayak ça vous dit ?

Et seulement 10 rivières classe III en cherchant bien dans le topo ; le restant (classe IV, V) sera faisable un jour prochain. Ça nous laisse une marge de progression terrible, et nous oblige à revenir tester ses progrès avec tous les valeureux Askistes d'eau-vive...

Ok, c'est loin mais c'est seulement 2h30 en TGV briseur de grève et à peine plus en voiture. Quand Manu aura monté son club de kayak local avec Denis, à Ganges au nord de Montpellier, aïe aïë aïe !

Ce sera un must, qu'on se le dise !

Ah oui, que je vous raconte, on a “fait”:
→ la Vis,
→ le haut Hérault,
(mon meilleur souvenir de kayak, avec Denis en tête enchaînant à vue des passages III+ à IV tous les 500 mètres, entrecoupés de trains de vagues, le tout avec un dénivelé costaud ; un régal ! Et dire que vu de la route on croyait qu'on allait racler par “manque” d'eau)
→ le Gardon de Mialet.

Je ne vous ai pas parlé de la limpidité de l'eau : on voit à cinq mètres de profondeur, à comparer avec les dix centimètres de visibilité dans... la Seine grise, et la température était un peu plus clémente qu'à Paname.

Et si ça ne vous suffit pas, demandez à Manu de vous emmener zipper dans sa via ferrata de prédilection avec son “gaz” et sa tyrolienne ou de vous emmener faire du ski !

Ok, pour le vélo... ça craint un peu pour mes cuisses.

Prévoyez plutôt de ne faire que les descentes...

Comme en kayak !

Gilles

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L'Aubetin et le Moulin des Prés

10 janvier 2010

Par Olivier C. Photos

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Participants : Emmanuel, Olivier C.

Température : autour de 0°C (32° F)

Informations pratiques

Accès :

L'Aubetin est un affluent du Grand Morin, qu'il rejoint un peu en aval de Coulommiers (3km), à Pommeuse.

Le site se situe sur la commune de Pommeuse, au lieu-dit Le Poncet, à la limite de la commune de Saint-Augustin.

Nous avons accédé au site depuis Pommeuse  ;:< br/> Il faut remonter la vallée de l'Aubetin, qui est repérable au viaduc imposant qui l'enjambe non loin du bourg, en direction de La Lavanderie / Le Poncet / Saint Augustin ( la route qui remonte la «vallée» part de l'extérieur du bourg : ne pas chercher en centre-ville ).

Au lieu-dit Le Poncet, le passage se trouve juste en amont du (petit) pont qui enjambe l'Aubetin rue de la Cascade (évidemment).

Pas de problème de stationnement dans les rues avoisinantes pour des voitures, mais attention avec une remorque : c'est un peu tortueux et pentu.

Tout cela fait une petite heure de route depuis la base.

Coordonnées : 48,796 N ; 3,0155 E

Description :
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Il s'agit d'une cascade constituée d'un seuil de 80 cm précédé et suivi d'un rapide sur un total d'une vingtaine de mètres. Début à la sortie d'un virage à droite à 90° ; sur le plat, fin sous le pont. Plat avant et plat après. Tout l'Aubetin serait praticable (nous n'avons pas vérifié) depuis loin en amont et jusqu'à sa confluence avec le Grand Morin, mais régulièrement traversé par des barbelés (nous avons effectivement pu constater qu'il y a beaucoup de barbelés sur les rives) … bof.

Charmant (surtout sous la neige) !

Beaucoup de rochers : passage serré et en zig-zag.

Présence de branches à déblayer avant de passer : prévoir de se mettre à l'eau avant de pagayer.

Embarquement :

Remonter le long de l'Aubetin par le chemin rive gauche.

Débarquement :

A priori à côté du lavoir, mais attention, d'après les rumeurs sur Internet, les berges juste en aval du pont seraient privées et il faudrait débarquer beaucoup plus loin (??).

Réglementation :

Aucune interdiction, selon les services municipaux contactés par Emmanuel (contrairement aux rumeurs qui peuvent circuler sur Internet). Sur place, aucun affichage autorisant ou interdisant la pratique du canoë ou du kayak.

Niveau d'eau :

Beaucoup trop peu d'eau pour pratiquer aujourd'hui :
Echelle en aval à La Lavanderie : hors d'eau
Echelle du lavoir juste en aval du pont : 20 cm.

Conclusion :
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Passage très court tout de même pas si près que ça de notre base. Bien pour un jour de sortie annulée, pour limiter la frustration et profiter des bateaux déjà chargés. A condition qu'il y ait de l'eau…

Récit de l'aventure :

Ben... rien à dire : on est restés bien au sec bien au chaud, faute d'eau ; et on a filé sur le Grand Morin du côté de Saint-Rémy-la-Vanne sur le stade du BCKHM (il y a un autre compte-rendu sur le sujet…).

Olivier

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Stade du Moulin des Près à Saint-Remy-la-Vanne, sur le Grand Morin

Stade du Moulin des Prés

(Saint-Rémy-la-Vanne, sur le Grand Morin)

10 janvier 2010

Par Olivier C. Photos

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Participants : Emmanuel, Olivier C.

Température : autour de 0°C (32° F)

Informations pratiques

Accès :

Le stade se situe à Saint-Rémy-la-Vanne, à 10km à l'est de Coulommiers.

Depuis Coulommiers, les plus bucoliques prendront la D66 qui longe le Grand-Morin. C'est charmant, mais ils se débrouilleront pour arriver (je crois qu'il y aura un kayak accroché à un poteau pour leur dire quand tourner à droite). Les autres prendront la D934 en direction de La Ferté-Gaucher / Esternay / Sézanne / Chalons, bref, vers l'est. 9 km après la sortie de Coulommiers, après le lieu-dit Les Sablons, et juste avant l'inflexion de la route vers la droite (jusque-là, elle était absolument droite, la D934), prendre à gauche direction " plan d'eau " (pourquoi faire compliqué ?) / Le Montcel.

Si vous ratez cette route à gauche, vous pouvez rattraper par la suivante (qui est indiquée « Saint-Rémy »). Sinon, suivez les flèches « ; Plan d'eau » jusqu'à arriver à un pont sur le Grand-Morin : vous êtes sur le stade (vous êtes au préalable passés sur une voie ferrée et vous avez longé le fameux plan d'eau dont il est question depuis un moment, mais probablement sans le voir ). Nous, on ne l'a pas vu ; je viens de le découvrir sur les cartes en retraçant l'itinéraire. De toute façon, les plans d'eau, c'est pour les pêcheurs et les péniches ; si vous êtes venus ici c'est pour trouver de l'eau qui bouge.

Chrono en main, sans embouteillage, sans se perdre, et sans remorque, on a mis 1h15 pour 100 km pour rentrer à la base. [NDLR Moi, je sais qui conduisait]

Coordonnées : 48,80 N ; 3,222 E

Description :

Petit stade d'eau vive de 50 m et 4 seuils. 6 portes installées. Précédé d'une zone plate avec des portes également.

Ne paie pas de mine, mais il y a de quoi s'amuser : ça vaut presque Corbeil (Emmanuel n'est pas d'accord - bon, c'est vrai qu'il y a assez nettement moins de débit).

Bien pour travailler le courant et les contres : gîte, bac, portes, etc.

Pas de vague dans laquelle jouer (en tout cas avec ce niveau d'eau).

Niveau d'eau non régulé : sur le cours du Grand Morin.

Embarquement :

Tout confort depuis le ponton en amont du pont.

Débarquement :
Cliquer pour agrandir l'image.

Moins confort : les pieds dans l'eau en bas du stade, remontée à pied par le bras mort (mort, mais pas sec), puis traversée du plat (en bateau) jusqu'à la berge ou jusqu'au ponton.

Possibilité aussi de remonter tout le stade en kayak (sauf le seuil principal, qu'il faut remonter en débarquant, mais on n'est même pas obligé de se mouiller les pieds.

Réglementation :

Stade construit par le BCKHM (club de la Base de Canoë Kayak du Haut Morin) sur le cours du Grand Morin.

Dans la mesure où il est sur le cours de la rivière, rien n'interdit d'y passer librement.

De là à se garer sur le parking de la base, utiliser le ponton d'accès et envahir le stade à 10, il y a un pas qu'il serait, j'imagine, bienvenu de ne pas franchir sans en parler avec les indigènes : bckhm77320 <a t<>>hotmail<point<>>fr.

En ce qui nous concerne, Emmanuel n'a pas réussi à les joindre malgré plusieurs appels : mais ils existent bien : ils ont un local sur place, et on voit leur nom un peu partout sur Internet.

Niveau d'eau :

Pas vu d'échelle pour pouvoir donner une indication.

Conclusion :

Un petit stade plus doux que Corbeil, et plus loin.

Mais beaucoup plus sauvage.

Et gratuit ?? Vérifier les conditions d'accès auprès du club qui s'est donné la peine de le construire avant d'y aller en masse !

Récit de l'aventure :

Il y en a au club qui sont têtus : tout le monde sait qu'il n'y a pas de rivière navigable en Île-de-France, tout le monde leur avait dit qu'il faisait vraiment trop froid pour naviguer, mais Emmanuel et Olivier avaient prévu de faire du kayak, donc ils sont allés faire du kayak.

Etre têtus est une chose, être inconscients en est une autre. La veille au soir, nous repoussons le rendez-vous de 7h30 à 8h30. Et le matin, nous le repoussons d'un commun accord à 9h00.

Les 2 plus gros kayaks du club ont été réquisitionnés, pour parer à toute éventualité. Nous avons écumé tous les forums et sites Internet qui contenaient les mots-clés “Paris”, “Kayak”, et “extrême” (sites en nombre limité, certes). Nous nous dirigeons donc droit vers la Seine et Marne, à la recherche du Grand Morin, de son affluent l'Aubetin et si nécessaire du Petit Morin. Plusieurs récits d'aventuriers du siècle dernier évoquent en effet des sorties en kayak sur ces cours d'eau : une cascade sur l'Aubetin, une sortie de l'ASK et des compétitions de descente départementales sur le Petit Morin du côté de Villeneuve-sur-Bellot, ainsi que des balades pour touristes et un stade sur le Grand Morin. Le stade de Chelles nous fait également de l'œil, mais il faudra sûrement renoncer à tout faire dans la journée.

Passons sur l'Aubetin, charmante petite cascade impraticable par ces conditions, qui fait l'objet d'un autre compte-rendu (oui Christophe, je fais le compte-rendu en retard, mais du coup j'en fais deux). Disons simplement que nous n'avons pas sorti les kayaks, et à peine sorti les mains des poches, vu la température ambiante.

Nous longeons donc le Grand Morin de Pommeuse jusqu'à Coulommiers. Je me tords le cou dans les lacets pour essayer de jauger l'impétueuse rivière : le Grand Morin est un Grand ... ruisseau. Tout-à-fait praticable pour la balade, avec même du courant (mais peut-être pas assez de fond en ce moment), mais absolument ennuyeux pour des aventuriers en quête de vagues et de sensations fortes. On commence à se demander comment il peut y avoir un stade là-dessus.

Et effectivement, en arrivant au stade, la déception est au rendez-vous : c'est une veine d'eau avec des portes pour enfant. « bon, si tu n'as pas envie d'y aller, on rentre », dis-je. « Euh, pareil » me répond Emmanuel.

Cliquer pour agrandir l'image.
Le stade (à droite,
hors champ, le premier
“seuil”)

Au moment de repartir, un remords nous étreint : après tout ce trajet, nous n'allons tout de même pas rentrer sans avoir au moins mis les bateaux à l'eau. A moins que ce ne soit la crainte de devoir dire en rentrant « ; ben finalement, vous aviez raison : il n'y a définitivement pas de rivière pour faire du kayak en Ile de France » ;.

0°C : nous ne nous sommes jamais habillés aussi vite. 30 secondes plus tard, nous sommes à l'eau.

Et grand bien nous en a pris.

Ce stade est tout-à-fait amusant, on peut y jouer dans tous les sens (seul un seuil résiste à nos coups de pagaie endiablés : nous ne parviendrons pas à le remonter). Emmanuel enchaîne les bacs, on essaie en arrière (bof), nous enchaînons le parcours et battons plusieurs fois le record du stade (enfin, le nôtre, en tout cas).

Au bout de 2h, on se dit que si l'on continue, on va finir par avoir froid aux mains et qu'il est temps qu'on rentre. On fait un petit esquimautage, une photo, on se rhabille aussi vite que l'éclair, on rembarque les kayaks et le vélo (pour parer à toute éventualité de navette, oui, nous avions emporté un vélo - je rappelle à ceux qui ne suivent pas que nous étions partis à l'aventure), et on repart, heureux, en se disant qu'il faudra vraiment recommander le site.

(La prochaine fois, on prendra quand même des bateaux un peu moins gros)

Olivier

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