Sorties plus récentes Sorties plus anciennes
Cure Intégrale Express 18 avril 2011
Denis, Gilles, Olivier, Lucie, Pierre, Francine
Jeudi 14 avril, Vanves, 20:41
- OK, OK, Gilles, je fais un mel à tout le monde ce soir pour donner l'heure de départ de dimanche.
-
- Mais si, ça se fait de prévoir la Cure intégrale sur une journée. On l'a déjà fait.
-
- Oui, la dernière fois, c'était un peu juste, on avait fini en raclant les cailloux. Mais on avait scrupuleusement noté tous les horaires, je n'ai qu'à regarder le compte-rendu, il y aura toutes les indications pour s'organiser correctement cette fois-ci.
-
- Allez, ne t'inquiète pas, j'ai la situation bien en mains. A demain pour l'entraînement et le chargement de la remorque.
Jeudi 14 avril, Vanves, 20:43
- Ah il va m'entendre, le webmaster débutant ! Il n'a toujours pas mis en ligne le compte-rendu de la Cure express intégrale de l'année dernière. C'est pourtant pas compliqué de copier un bout de texte dans une page web !
- Allo Vincent ? C'est Denis, dis-moi, tu en es où dans tes cours de html, parce que là, le retard commence à être préoccupant : tu sais que le compte-rendu de la CEI de l'an dernier n'est toujours pas en ligne ? J'en ai besoin, moi.
-
- Comment ? Tu ne l'as pas reçu ? Et tu sais qui devait te l'envoyer ?
-
- Moi ? Et je ne l'aurais toujours pas fait ?... J'ai dû oublier de te l'envoyer Je le retrouve et je répare ça.
Jeudi 14 avril, Vanves, 23:51
Bon, pas de trace de la rédaction d'un compte-rendu de la dernière fois, impossible de retrouver la petite feuille sur laquelle nous avions noté avec soin tous nos horaires ; tant pis, va falloir faire sans. Allez, je n'ai qu'à fixer un horaire très tôt, et si on finit sur les cailloux je dirai que c'est parce qu'ils sont arrivés en retard et que tout le programme a été décalé. Hop, « départ à 6:00 de la base », ça devrait calmer les habituels râleurs au moins pour la durée du trajet.
Dimanche 17 avril, La base, 06:50
Victoire : nous sortons de la base ! 5 retardataires (sur 6), 10 vérifications que l'on a bien tout le matériel, 2 plots clignotants, 2 barrières, une chaine à franchir et 1 aller-retour pour essayer de trouver les papiers du camion (tant pis, on fera sans) nous ont mis un peu en retard, mais finalement moins que prévu Reste juste à faire le plein (comment ça 70 L, il est percé ce réservoir ?) ; à 7:10 nous quittons Auchan.
Chalet du Montal, 10:00
Nos 6 aventuriers sont unanimes : ce camion est formidable. Spacieux, confortable (musique et sièges inclinables, s'il vous plait), et rapide comme le vent. 3h10 de la base au Montal, y compris le temps de faire un plein, c'est un record. Du coup, on a bien le temps d'un café ou d'une bière (selon que l'on a besoin de peps ou de courage) et d'un arrêt pipi ou lentilles de contact (selon que l'on est myope ou incontinent). Nous en profitons pour décharger 2 kayaks pour utilisation ultérieure. Une demi-heure plus tard, nous remontons dans le camion.
Nataloup, 10:50
Après une demi-heure d'effervescence pour organiser la navette (« mon pull sec, je le mets dans le camion ou je le garde dans un bidon ? », « le vélo, si on le laisse ici, je risque d'avoir du mal à faire une navette complète ; remettez-moi ça tout de suite dans le camion ! », « les pagaies en rab, on les emporte ou on les met dans le camion ? », « ah bon ? Pourquoi on a pris des pagaies en rab, alors ? »), le calme retombe sur le parking de Nataloup. Les 5 courageux de l'équipe entament une sieste au soleil, gageant qu'ils ont bien 1h30 devant eux avant de songer à s'échauffer.
Résultat, quand Gilles arrive, 2h plus tard (35 min pour l'aller en Master, 1h25 pour le retour en VTT par le chemin le plus court (19km)), il est échauffé pour 6, et les autres émergent à peine d'un confortable sommeil au soleil, la tête sur un boudin de hotdog. Les racines des Ménéfriers et la côte du vieux Dun ont eu raison des cuisses du navettiste, mais pas de son moral, et il s'habille sans délai, rappelant que ça se saurait si on avait besoin de ses cuisses pour faire kayak. Si bien qu'à 13:00 tout rond, Olivier accepte d'arrêter de répéter à Gilles qu'il lui avait bien dit que ce genre de trajet ça se fait en vélo de route et pas en VTT, quitte à laisser l'engin au pont du Vieux Dun et à aller le récupérer en faisant le chemin depuis les Ménéfriers le long de la rivière en courant s'il ne se sent pas l'envie de monter la bosse par laquelle passe la route.
Gilles ne cesse de maugréer que si l'ONF faisait son boulot il n'aurait pas eu à porter son VTT sur ce chemin des Ménéfriers au Pont du Vieux Dun, et tout le monde embarque : Gilles devant, caméra au poing, Lucie à la manuvre dans un haute-dogue, Pierre aux commandes avec Francine au pagayage dans un autre, Denis et Olivier en kayak. « On tournera ! » affirment les hotdogueurs, confortablement installés sur leur fauteuil gonflable.
Pont Dupin (celui qui est au pied du Gouloux), 15:00
Pendant que Denis, vexé, et Gilles, stimulé, remontent deux kayaks pour repasser le Gouloux, le reste de la troupe rassemble ses esprits et déballe un pique-nique bien mérité. Les 4 seuils et les trains de vague de la haute Cure ont sérieusement creusé les appétits, et, comme personne n'est tombé à l'eau, il faut bien fêter ça.
Evidemment, il y a bien Francine qui a fait une traversée de la rivière en taxi-kayak derrière Denis quand Pierre l'avait abandonnée en décoinçant le hotdog d'un pleureur, mais ce n'était pas vraiment une chute, puisqu'elle était descendue volontairement du bateau.
Il y a bien Olivier qui aurait mérité de finir à l'envers dans au moins un des deux premiers rappels, à force de passer par là où il ne faut pas et de se faire prendre, mais le kayak de Gilles est tellement stable qu'il s'en est sorti sec et sauf.
Il y a bien Denis qui est un peu mouillé, mais à bien y regarder, même s'il s'est retourné dans la première partie du Gouloux, mais il n'est sorti de son bateau qu'après la fin de chute, donc ça ne compte pas, il était déjà arrivé. Et et puis il va prendre tellement de bains sur la suite de la journée que si l'on commence à s'attarder sur les bains de Denis, on n'a pas fini).
Pont Dupin (celui qui est au pied du Gouloux), 15:40
Le soleil, décidément, ne ménage pas ses efforts pour nous faire croire qu'on est au mois de juin, on aurait bien voté pour une sieste à la fin du repas. Sauf que la navigation sur la Cure n'est autorisée que jusqu'à 18:00, soit possible a priori jusqu'à 19:00, que le camion est aux Ménéfriers, et qu'il nous reste de la route. Alors c'est parti, Gilles et Olivier inversent leurs rôles, direction la Truite.
Chalet du Montal, 17:00
Rien à dire : toujours aussi belle, la Truite. Tellement vive que l'eau y parait presque claire. Un régal. Enchaînée un peu vite pour bien en profiter, peut-être, les stops étant décidément difficiles à accrocher en hot-dog. Mais les 2 duos 1 kayak 1 hot-dog, chacun de son côté, sont bien restés bien liés d'un bout à l'autre et la descente a été tout-à-fait sécurisante.
Au chalet du Montal, nous sortons notre botte secrète : les 2 kayaks déposés à l'aller avec la complicité de la tenancière du chalet, nous attendent bien sagement. Il y a juste un obstacle que nous n'avions pas envisagé : Léa, demoiselle de 5 ans qui joue sur la terrasse, éclate en sanglots lorsque nous les embarquons, prétextant que nous lui volons son bateau
Une photo à bord d'un kayak plus tard, Léa sèche ses larmes pendant que nous donnons les coordonnées de VincenB aux parents : « dans 9 ans, elle aura l'âge pour s'inscrire au club ; vous nous appelez ».
Pendant ce temps, les troupes se remettent en ordre de marche. On constate un doigt abîmé du côté de Francine, qui juge plus raisonnable de s'en tenir à ça et d'attendre ici au chaud. On observe qu'il est 17:30 et qu'il nous reste officiellement 30 min pour rejoindre les Ménéfriers, et on repart. 4 kayakistes, donc, et Gilles tout seul sur le bateau gonflable du club dégonflé. Un débat s'engage entre Gilles et Denis pour savoir dans quel sens prendre le hot-dog, ça va les occuper jusqu'au retour.
Le limnimètre du pont indique toujours 38, mais pour combien de temps ?
Le vieux Dun
Pas le temps de regarder l'heure (pas besoin, non plus, on sait qu'on est en retard). Tout s'est passé à merveille sur la dernière section, malgré quelques cravates par-ci par-là. Lucie décide tout de même qu'il serait plus prudent de faire la suite en gonflable, même dégonflé, avec Gilles, on abandonne donc son kayak au bord de l'aire de pique-nique (décidemment, on aura fait une grande consommation d'anti-vols). Pierre, sous la pression collective, se lance dans ses premiers Ménéfriers en kayak, sous la direction de Denis et suivi par le reste de la troupe.
Le résultat est plutôt concluant : on enregistre bien un passage à l'eau (soit autant que Denis), mais à cause d'une bête cravate à la sortie du S, le passage le plus difficile, ça ne compte pas. Voilà donc Pierre adoubé, et sommé de passer la prochaine fois la Truite en kayak (« c'est pareil, juste un peu plus long et plus rapide ! »). Sur les dernières cents mètres, on nettoie activement le dessous de nos kayaks, sans pouvoir décider définitivement si c'est parce que l'eau est en train de baisser ou si c'est parce que de toute façon à 5m3 ça racle toujours ici. Dans le doute, on accable Denis, c'est quand même lui qui était chargé de nous organiser une sortie dans des conditions parfaites.
Oui, on a eu le soleil, le camion, les copains, la haute Cure, la basse Cure, du saucisson, des Délichocs et le tout en toute sécurité, mais si c'est pour que ça racle à la fin, on ne reviendra pas.
Les Ménéfriers, 19:15
Le périple s'achève, il ne nous reste plus qu'à retrouver Francine au Montal, le kayak de Gilles au Vieux Dun, et son vélo à Nataloup, puis on pourra roupiller dans le camion. Sauf Denis, qui nous ramène jusqu'à la base. Normal, c'est bien le rôle du R1, non ?
La Base, minuit
Déchargement du minimum : on reviendra lundi soir pour ranger le reste, de toute façon on sera trop fatigués pour faire du polo.
Evidemment, le lundi, on a fait du polo.
Résultat des courses : Descente intégrale de la Cure (pique-nique express compris) : 6h15 Avec les navettes en plus : 10h30 (avec une navette en voiture, compter 1h de moins mais c'est plus propre en vélo) Avec le trajet jusqu'aux portes de la base en plus (hors chargement et déchargement, sans dîner au Courtepaille) : 17h (une bonne journée, quoi).