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Le week-end Cure de l'automne

19-20 octobre 2013

Par Vincent D, inspiré par Antoine, Christophe, et d'autres...

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Avec, dans l'ordre alphabétique inverse (pour changer) : Yann, Vincend, Véronique, Sylvie, Lucie, Julie, Jean-Marc, Jade-Jugurtha, Isabelle T, Isabelle C, Guy (ACBB), Guillaume, Gilles, Frédéric, Dominique, Christophe, Antoine (ACBB), Alexandra

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Record battu pour l'ASK ! Quoi, quel record ? De nombre de bains ? Pas sûr, on en a vu d'autres… ; de pagaies perdues ? Pas du tout, une seulement au final ; de participants ? C'est vrai que dix-huit en tout, ce n'est sans doute pas arrivé souvent.
Non, le record battu est celui du NOMBRE DE FEMININES sur une sortie d'eau vive, bien vive. Recomptons les : Véronique, Sylvie, Lucie, Julie, Isabelle T, Isabelle C, Dominique, Alexandra ; huit en tout, à égalité avec les hommes le premier jour. C'est rare dans le milieu masculin du kayak où les biscotos font souvent la différence.

Une sortie de « découverte de l'eau vive » donc, pour un nombre significatif de participants ; une sortie de « loisir sportif » selon les termes utilisés en page d'accueil du site ? Sportif, assurément, mais le terme « loisir » mérite bien quelques guillemets s'il veut être compris dans un sens un peu plus large que d'habitude, disons pour certain(es).

Samedi, Montal-Vieux Dun :

Yann sait qu'il a affaire à des personnes qui découvrent le vrai kayak d'eau vive pour la première fois (Véronique, Lucie, Isabelle T, Jade). Pas le choix, c'est tout le monde à l'eau pour un exercice de sécu qui s'avérera bien utile par la suite.
Quelques consignes pour placer les « aides encadrants » aux endroits stratégiques et c'est le départ… pas le temps de faire un kilomètre, une pagaie a déjà filé dans le courant. On la retrouvera, mais après une bonne demi-heure de recherche.

Puis vient le passage du moulin, celui qui file les chocottes à tous les néophytes à cause de la barre métallique qui oblige à pencher la tête. Chocottes plus inexpérience engendre une déclinaison de toutes les manières possibles de franchir le passage : à droite ou à gauche, à l'endroit ou à l'envers, à l'aise ou à la miraculeuse, en cravatant et même double-cravatant avec sortie par le pont. Yann extrait du bouillon quelques naufragé(e)s comme on soulève un trophée de pêche au gros.

Quelques bains agrémentent encore la descente mais, très curieusement, tout le monde passe sans encombre le rapide en S un peu avant la Duchesse.
Des bains à répétition dans le saut de la Duchesse ? Pas tant que ça, les coups de pagaies deviennent plus efficaces, les trajectoires mieux alignées sur le courant et les bateaux choisis pour leur longueur pardonnent l'inexpérience.
Ca n'empêche, n'oublions que nous sommes seize dont une moitié de néophytes. Si on tient compte d'une moyenne raisonnable et prévisible de deux bains par débutant, ça fait quand même beaucoup de contretemps et d'attente dans des stops pas toujours très confortables. Le résultat c'est que ça nous aura pris tout de même près de quatre heures pour rejoindre le vieux Dun et que les batteries commencent à être à plat, vraiment à plat pour certaines.

Donc, presque tout le monde se pose, seuls Yann, Guy et Guillaume filent vers les Ménéfriers en moins de trois quart d'heure ! Oui, mais eux, ils ont les muscles et l'expérience. Va falloir bosser, mesdames pour arriver à leur filer des complexes (enfin bon, ce n'est pas obligé non plus, nous restons un club de « loisir » sportif…).

Après un repas riche en légumes épluchés par le staff pas uniquement féminin, c'est dodo pour les filles dans le gîte chauffé et pour les garçons dans la yourte mongole : le kayakiste n'est pas seulement un macho plein de muscles, il peut également se montrer galant (distrait aussi, en confondant son duvet avec celui d'un autre par exemple…).

Dimanche matin : la Haute Cure

Pluie battante le matin ! Pas de quoi décourager le groupe, mais trois de ces dames déclarent forfait. Les émotions de la veille et l'épuisement concomitant des réserves d'adrénaline auront assez marqué les esprits pour qu'elles se contentent d'un peu de tourisme et de souvenir intense. N'oublions pas, selon le célèbre dicton que « si l'eau a de la mémoire, le kayakiste réfrigéré aussi ».

Gilles nous rejoint avec son copain Frédéric pour lui offrir une descente de la Haute-Cure entre Nataloup et le Pont du Gouloux en mini raft. Jean-Marc fera de même avec le jeune Jade, 11 ans, débutant et déjà plein d'une prometteuse assurance.
Antoine, Guillaume, Guy, Vincent et Yann descendront en kayak. Tiens ? Où sont passés les femmes ? Ah oui, mais là, c'est du III avec passages IV gonflés par la pluie de la nuit. C'est le retour des fiers à bras qui n'auront de cesse que d'exhiber leur héroïsme devant l'assemblée de ces dames. Assises aux meilleures places, elles ne rateront rien du spectacle qui sera donné à midi devant le saut du Gouloux.

La première partie est de qualité, avec le passage d'un groupe de cracks qui dominent outrageusement leur sujet, comme dans les meilleures séquences de YouTube.
Puis arrive la séquence comique, avec deux bateaux de l'ASK, celui de Guy, puis celui d'Antoine, vides de leurs occupants pour cause de bain forcé dans le passage des 7 Taureaux un peu plus haut. L'orgueil masculin de l'ASK encaisse un premier revers. Yann passe ensuite afin de poser la sécurité aux deux derniers prétentieux – Guillaume et Vincent - rescapés de la précédente chute. Deux magnifiques radadas dès le haut de la chute vont constituer le clou du spectacle. Vexé, Guillaume s'offre un nouvel essai, avec succès cette fois, sinon avec élégance.
Les deux rafts enchainent ensuite sans trop d'encombre, comme quoi il existe toujours un moyen facile à l'ASK de se frotter à l'eau très vive en économisant un peu l'adrénaline.

Dimanche après-midi : 2 groupes

Compte tenu de la disparité des niveaux, il est décidé de faire deux groupes :

Yann entraine Jean-Marc, Jade, Isabelle C, Guy, Guillaume et Antoine sur le même parcours que la veille, augmenté du passage de la Truite pour Isabelle C, Guy, Guillaume et Antoine. Antoine, justement, après avoir soigneusement inspecté le lit de la rivière en position plongée n'a toutefois vu aucune truite dans la portion éponyme.

L'autre groupe, forcément à moitié féminin, se « contentera » de la partie plate entre le Pont du Gouloux et le début de la Truite. Vincent, Sylvie, Lucie, Julie, Gilles, Frédéric, Dominique, Christophe et Alexandra s'engageront donc sur un parcours réputé calme et contemplatif.

C'était compter sans le puissant courant chargé des orages de la nuit et la végétation qui a bien poussé depuis le dernier élagage. Frédéric qui met pour la première fois les fesses dans un kayak va assez rapidement faire connaissance avec la mécanique des fluides farceurs. Et pourtant, deux couleuvres entre-aperçues ont bien essayé de lui expliquer comment faire.

Le parcours censé être de tout repos va se transformer en un slalom plutôt prenant entre les arbres-raptors étendant leurs branches ravisseuses et parfois épineuses en travers des trajectoires. Qui pouvait deviner que la créature la plus redoutable de la rivière pouvait être un arbre ? S'il n'y avait de magnifiques paysages et un temps plutôt clément, on pourrait s'imaginer traverser la forêt de Blanche-Neige.

Vincent guide comme il peut sa cohorte de canetons entre les pièges végétaux, mais, même avec l'aide de Gilles et Christophe, il ne peut éviter quelques bains. Comme la veille, les nombreux contretemps font que la promenade de santé va durer beaucoup plus que les deux heures prévues.
Dernier portage dans une forêt regorgeant de champignons, puis c'est la libération avec les affaires sèches et, en ligne de mire, les gaufres de Quarré-les-Tombes et les brassées de trompettes-de-la-mort acquises auprès d'un autochtone.

Pour conclure, il reste à évoquer un autre record, celui du nombre de mails enthousiastes reçus dès le lendemain. Nos dames récupéreraient-elles plus vite que nous de leurs intenses émotions ?

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Week-end à Saint-Malo

5-6-7 juillet 2013

Par Michel et Bernadette

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Avec Joël, Hélène, Michel, Jean-Marc, Benoît, Bernadette, Yago, et notre moniteur Vincent A.

Vendredi matin à huit nous partons (Guillaume Valat est retenu) vers le grand océan. Installés à St Servan au camping d'Alet, emplacements 192-193-194, à 14 h plein d'enthousiasme et d'énergie, nous embarquons de la cale de la tour Solidor.

On passe le port, attention aux bateaux de ligne, cap Nord-Est vers le Grand Bé, Fort National, puis vers le Fort de La Conché et les balises de proximité.
Le soleil est de sortie pour le plaisir de tous, la mer sans grande difficulté.
Nous obliquons vers l'île de Cezembre de manière impérative pour permettre à Hélène de reprendre ses esprits et récupérer un peu de son indisposition. Un bon goûter préparé par notre moniteur fait le délice de chacun.
Retour direct de Cezembre à la Tour Solidor et au camping.

La mise en route du samedi matin est un peu lente ; levés tôt mais partis tard vers 10 h, nous sommes dans l'atmosphère du lieu : brume marine.

De la Tour Solidor, on traverse le chenal de la Rance direction Dinard, St Enogat et St Lunaire.
L'atmosphère est féerique, cotonneuse. Les sons des cornes de brume tout azimut, nous accompagnent.
Nous n'avons pas d'alternative au « rase cailloux ». L'atmosphère climatique plombe les pagaies. Les marcheurs sur les plages nous laissent une impression de mirage, ils marchent sur l'eau, en suspension dans l'atmosphère. Les éléments prennent des formes incertaines.
Nous faisons le tour de la pointe du Décollé, aux escarpements impressionnants sur sa façade ouest.
Cette atmosphère nous accompagne pendant la pause repas sur la plage de St Lunaire. Il fait frais et humide avec une grande luminosité, le tout toujours entouré de brume !
Embarquement vers la balise de Nerput car nous croyons que l'île d'Agot est à 2 milles derrière ; hélas non.
Un affaiblissement général de la tonicité musculaire nous incite à prendre le chemin de retour direct.
La brume se lève petit à petit vers 15 h. Les plages sont encore nimbées d'un rideau de volutes de brume. Le soleil s'affirme et nous découvrons enfin le relief côtier. Nous arrivons à la cale Solidor à 16 h 30. Petite journée de navigation, pas d'exploits en miles, ce n'est pas notre but.
Hélène prend soin de réserver à La Crêperie du Port de St Servan. Grande détente, douches.
Nous attendrons Bernadette qui pour sortir s'habille en jupe longue !
Au restaurant, nous apprécions ce moment de convivialité ensemble, sans avoir à faire ni la cuisine ni la vaisselle. Michel, Bernadette et Jean-Marc s'enhardissent avec la crêpe Viking : pommes, chantilly, caramel au beurre salé flambée au Calvados. Une vraie gourmandise à ne pas manquer.
Une promenade digestive au soleil couchant nous emmène autour du Musée Mémorial 39-45. Site merveilleux s'il en est par sa localisation avec vue imprenable sur le port, la baie.
La douceur climatique et la douceur de vivre nous accompagnent.

Nous sommes venus pour faire du kayak de mer…
Dimanche matin, lever prévu et réalisé à 6 h pour tous sauf pour notre moniteur, afin d'embarquer à 8 h. Cible du jour : les rochers sculptés de Rotheneuf.

Finalement, embarquement à 8 h 30 à marée descendante, cap vers Fort National. On traverse la piscine de mer de St Malo, on navigue même dessus. A partir de Paramé, cap vers La Pointe de la Varde.
Pour voir les rochers sculptés l'enthousiasme de Jean-Marc nous mène un bon train. Derrière la Varde, quelques uns jouent entre les rochers. Jean-Marc reste coincé et attend une bonne vague pour reprendre sa navigation. Nous étions un peu tous devant cette fois !
Arrêt à la première plage derrière le cap.
Les bras d'un certain nombre d'entre nous sont alourdis et le soleil ardent.
Nous ne verrons pas les rochers sculptés de Rothéneuf.
De retour, Vincent s'enhardit une fois de plus entre les rochers, suivi de près par Yago. Nous faisons une pause entre Le grand Bé et le petit Bé avant de passer les chenaux du port de St Malo très fréquentés par les ferries à cette heure de la mi-journée (13 h 30).
Arrivé à la Tour Solidor, nous profitons d'une agréable baignade, chacun se répartit les tâches de nettoyage des bateaux, d'aller chercher la remorque, charger et préparer un repas.
Un repas chaud rapidement improvisé et goûteux nous réconforte avant la reprise de la route de retour. Très chargé, ce retour sera rallongé par deux heures d'embouteillages.
22 h nous verra arrivé à la base pour rincer les bateaux, les jupes, les gilets et les bouts.
Il est temps pour chacun de reprendre son matériel et d'aller reposer nos épaules et nos bras et de dormir dans les brumes d'un week-end maritime sans exploit mais tellement chaleureux.

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La Vézère, Tournon Saint-Martin, la baie de Somme

18-19-20 mai 2013

Par Olivier C. (Non, tout le monde n'était pas partout en même temps.)

John, OlivierL, VincentA
Marlène, Benoît, Olivier
PierreL, Francine, Christophe, Corinne, Dominique, Cécile, Hugues

Mardi 21 mai, sur le forum Eau-Vive.org  :

WaveKiller623  : Salut les kayakeux. J'étais au Chili ces deux dernières semaines. On a fait quelques rivières, mais bof. Et j'ai l'impression que c'est du côté de la France que ça envoie du lourd en ce moment.

Vive_La_Glisse_27  : clair  ! Avec tout ce qui pleut, les rivières tournent à plein régime.

WaveKiller623  : Grave. J'suis trop dég'  : j'ai raté la Vézère ce week-end. Quelqu'un y était  ? Il parait qu'il y avait un gros niveau d'eau.

Jesquimaute_62  : trop bon  ! Ils ont lâché à fond les ballons.

WaveKiller623  : et l'ambiance  ?

Jesquimaute_62  : ben, y pleuvait ;( Y'a même eu de la grêle. Mais y'avait des mecs de l'ASK.

WaveKiller623  : Euh... c'est quoi, ça  ?

Jesquimaute_62  : Ben, des mecs de Arc de Seine Kayak, quoi  ! Ils étaient trois, mais ils ont mis le feu à tout le rassemblement. Y'avait John, Olivier et Vincent. Un sacré trio. Il fallait les voir sur la rivière. Toujours présents. Toujours contents (même sous la grêle). Pas toujours sur l'eau (parfois dedans), mais toujours vaillants. Ils ont écumé la Vézère.

Et le soir, qui c'était qui rassemblait tous les kayakistes de France autour d'un pack de Hoegaarden  ? C'était l'ASK. Et qui c'est qui rameutait toutes les plus jolies kayakistes  ? Encore eux.

WaveKiller623  : Fort, ça. J'suis vraiment trop con d'être allé au Chili pendant ce temps-là. En plus, je crois qu'il y avait un stage à Tournon-Saint-Martin  ?

Aerial_Power  : Un peu qu'il y avait un stage à Tournon  ! C'était Freestyle avec Maître Djé. Y'avait la crème de la crème du freestyler. Et des mecs de l'ASK.

WaveKiller623  : Encore  ? Mais ils sont partout où il faut, ceux-là  !

Aerial_Power  : Clair. Ils sont dans tous les bons plans. Et toujours leur style à eux. Ils arrivent sanglés dans leurs tenues flambant neuves, mais ils savent à peine pagayer (1). Sauf une. Et pour le coup, elle envoie carrément du lourd. Mais c'est une ASKiste d'adoption, ceci doit expliquer cela. Bref, il y avait 8 personnes en tout à ce stage chez le maître Djé. Purée en sachet et pâtes carbo, comme de rigueur. Hébergement un peu original  : dans la maison semi-abandonnée du médecin du village. Un peu ambiance squat. Mais canap' et grands lits  : parfait pour les sessions vidéo et pour s'évanouir de fatigue à 21 :00 après la grosse journée de travail.

Et sur l'eau, le mythique stade de Tournon réglé au millimètre cube par Maître Djé, malgré la presque crue de la Creuse. Trois jours de vague et de rouleau. Les mecs de l'ASK étaient aux taquets. Tout le temps la tête sous l'eau, mais c'est pas grave. Tous les muscles en compote et une épaule abîmée, mais c'est pas grave. Partant de presque rien, à la fin ils enchaînaient les 180 et les 360 dans la vague, et les roues et les saltos dans le rouleau. Et la demoiselle passait les Mac Nasty à gauche qu'elle était venue travailler. Tous la banane jusque derrière les oreilles.

WaveKiller623  : Enorme. Le prochain stage, c'est les 8-9 juin ; je m'inscris  !

JaimeLaMer  : Eh, les gars, vous n'en avez pas marre de ne parler que d'eau qui penche  ? Y'avait pas des évènements mer ces dernières semaines  ?

PhoqueDu56  : Ah, enfin quelqu'un qui s'intéresse à l'eau salée. Bon, en ce moment, c'est micro-coeff. Pas de marées. C'est moins sport, mais parfait pour les balades printanières. Du coup, moi j'étais dans la baie de Somme, ce week-end. Superbes lumières. Et il y avait des gars de l'ASK.

WaveKiller623  : non mais c'est une blague  ? Ils sont partout  !

PhoqueDu56  : Ben faut croire. En tout cas, moi j'ai croisé un Berlingo avec une remorque de K-mer. J'ai cru qu'y m'appelaient, y-z-arrêtaient pas de dire « Les phoques, les phoques ! »

WaveKiller623  : Et c'est pas toi qu'y-z-appelaient ? Ah, ils parlaient de phoques ?

PhoqueDu56  : Ben oui, z'ont apparemment croisé plein de phoques qu'envoyaient du lourd, et qui venaient les mater de près. Yen a un ki dit kil a vu un fok dans le blanc des yeux. Balaises, les mecs de l'ASK.

Aerial_Power  : Ya des foks en baie de Somme ?

JaimeLaMer  : Bah oui, plein, faut être une grosse baleine pour pas savoir ça.

PhoqueDu56  : A propos de baleines, il paraît qu'ils y sont allés à marée basse, et qu'ils se sont échoués plein de fois, et qu'ils ont dû sortir des bateaux plusieurs fois, surtout le plus lourd de la bande. Paraît aussi kyena une qu'était tellement occupée à tirer son bateau qu'elle a laissé filer sa pagaie, et le bidon avec les clés de la voiture. Z'ont dû pagayer ferme pour rattraper le bazar.

Aerial_Power  : Ah les éléphants de mer... Ya une justice, remarque  : avec le temps kil a fait, je suis sûr qu'ils ont pris la pluie à l'aller, au retour, et pendant leur pique-nique...

WaveKiller623  : Ça donnerait presque envie d'aller en mer. Ah, et je viens de trouver le site de l'ASK sur le Net. Là il y a le programme de leurs sorties  : arcdeseinekayak.fr/pages/programme.php. Le Chalaux, le Canal d'Orléans, la Loire, la baie d'Authie (ou Étretat) en juin ; St-Malo et La Durance en juillet  : Y'a que du lourd. Mais apparemment, il faut s'inscrire rapidement, les places sont chères  !

Olivier C, et un peu de Christophe.

(1) Ils annoncent bien maîtriser le Tricky Jonjon, mais personne à ce jour ne sait précisément en quoi consiste cette figure. retour

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La Rouvre, Cure hivernale

25 mars 2013

Par Olivier C

Gilles, Vincend, PierreL, Denis, Estelle, Olivier L, Olivier C.

Il vaut parfois mieux ne pas réaliser ses fantasmes. Mais Gilles n'est pas de cet avis là. Après trois années de trépidations devant Vigicrues, après une bonne dizaine de plans foirés faute de larrons pour l'accompagner ou de pluies pour l'arroser, après de fols espoirs anéantis par l'inconséquence d'une remplaçante, il était dit que 2013 serait l'année de l'accomplissement.

Arrachés manu militari à notre couette à 5:30 par ce matin d'hiver (je sais, on est au printemps, mais que celui qui en a vu un premier signe climatique me jette la première pierre), voilà donc six ASKistes entraînés vers la Suisse Normande par un Gilles sonnant la charge à pleins poumons (si, si, au cor).

Quelques heures de nationale plus tard, le véhicule de tête se gare devant un panneau « La Rouvre en canoë-kayak » rendu à peu près illisible par les décennies. A notre droite, un champ. à notre gauche, des vaches. A nos pieds, un ruisseau boueux. Sur le panneau, nous déchiffrons  : « niveau requis  : pagaie bleue à pagaie noire, selon niveau de l'eau ». Le vent du nord traverse nos manteaux. Nous n'avons pas fait de pause café. En chemin, nous avons lu les topos d'eauvive.org qui nous parlent de passages 4 par des niveaux d'eau de 120 cm. Gilles nous a promis 150 cm. L'idée de renoncer fait son chemin.

Le second véhicule, retardé par un lève-tard, arrive 15 min plus tard. A son bord, Gilles, qui balaie de la manche doutes, niveaux d'eau (« méé non, c'est pas les bons niveaux, ils ne parlent pas du même pont »), température (« comment ça, il ne fait pas 14  ? je trouve qu'il fait bon, moi »), et même l'idée d'un café (« si on traine trop, on n'aura plus de places pour se garer : le dimanche matin c'est envahi par les fidèles qui vont à la messe »). D'ailleurs, c'est de là-bas que l'on va partir on est dispensés de la première section, P1 qui nécessite 30 cm de plus, on part de P2 Les Tourailles, où le fossé devient ruisseau.

Aux Tourailles, nous croisons un groupe d'atlantiligériens qui ont l'air de connaître. Ils abondent dans le sens de Gilles, et nous disent qu'ils ont l'intention de faire deux fois l'intégrale, puisqu'il faut à peu près 2 heures pour les 4 sections.
Prudents, nous persistons à nous dispenser de la première section et nous faisons notre navette jusqu'à la fin de la troisième section (P3). On verra si on a le temps et l'envie de faire la quatrième.

En secret, Vincent et Olivier profitent de la navette pour jeter un œil à Pont Huen sur le caillou qu'ils avaient repéré la dernière fois (voir récit correspondant) : il est tout juste recouvert, comme la dernière fois, ils sont rassurés.

Voilà donc les 5 kayaks et les 2 boudins lancés sur la Rouvre, qui joue à se diviser en bras. On tente notre chance d'un côté ou de l'autre, plus ou moins au hasard (oui, si on avait préparé sérieusement on aurait appris par coeur la série de 16 choix recommandée par le topo, malheureusement tout le monde n'a pas aussi bien préparé sa sortie que Gilles). Ça passe, sauf une fois où nous rencontrons une passerelle qui semble un peu basse. Pierre, n'écoutant que son courage, tente un passage en force. Ça passe. Mais à condition de passer à côté de son bateau. Les autres portent. Les nantais en profitent pour nous doubler  : ils ont déjà fait la première section.

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Ça secoue pas mal, ça éclabousse, on passe un ou deux seuils, puis ça se calme. Puis ça reste calme. Puis c'est encore calme. On s'endort en se laissant porter par le courant. On se réveille de temps en temps dans les branches d'un arbre. Ça commence à se faire long (car froid), quand on arrive soudain à un passage plus chahuté (ah oui, ça devait être le moulin, là où le topo dit qu'il y a un rappel à droite. Tant pis, on est passés où on a pu). S'ensuit un petit barrage à sauter (ça passe le long de la glissière – en tout cas ce jour-là) ou à descendre par la glissière. Et nous arrivons à la fin de la première section.
La déception est palpable chez les plus refroidis quand ils comprennent qu'il n'y a pas de véhicule ici, et que si nous avons bel et bien mis deux heures, nous n'avons pourtant fait qu'un tiers du programme (P2), et que la moitié du trajet jusqu'au véhicule. Et ses pique-niques.

Nous partageons nos barres de céréales et nous réattaquons donc avec à l'esprit plus de feux de camp rôtissant une dinde que de souvenirs de nos lectures du topo (Gilles, pourquoi t'avoir chargé de fermer la marche alors que tu es le seul à l'avoir lu, le topo ?).

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Un seuil sympathique - le saut de Notre-Dame - nous remet dans le bain (mais non, personne n'est tombé…enfin, pas là). S'ensuivent les meilleurs moments de navigation de la rivière : des vagues, du slalom entre les rochers, une rivière dégagée, il ne manque que le soleil.
Si bien que nous avons presque oublié d'avoir faim lorsque nous arrivons au camion. Mais le froid, lui, ne nous a pas oubliés. Chacun sa stratégie, donc : mi-sec pour Vincend, toujours sec pour Gilles, mise au sec pour Estelle, Pierre et Oliviers, mouillé pour Denis. Les débats font rage sur la meilleure tactique. Un point seulement semble faire l'unanimité : la consommation de foie gras et autres fromages devrait nous aider à lutter contre le froid.

Un café bien chaud plus tard, toute l'équipe repart. Toute, non  : quelques courageux se proposent de remonter chercher le Berlingo (sauf un, qui propose de descendre le chercher  : il y a encore des progrès à faire en termes de navette...). Pour les trois kayakistes qui sont repartis sur P4, la navigation est efficace : on n'a pas envie de se refroidir. Cette section propose surtout de jolis trains de vagues dans une rivière de plus en plus large. Ca surfe. Ca stoppe. Puis quelques centaines de mètres de plat nous amènent au point de rendez-vous. A la seconde près à laquelle le Range recule avec la remorque sur le bord de la route.

Ca ne traîne pas pour ranger et se rhabiller. On vide les thermos, et hop, à la maison. Chacun a fait le plein de jonquilles et de souvenirs…
…Et va pouvoir dire qu'il l'a fait.

* Passage par la nationale 12 le GPS vous proposera peut-être de passer par l'autoroute : on gagne 5 min, moyennant 60 km et quelques péages de plus. A vous de voir.

Quelques chiffres

OlivierC, avec les amendements de Gilles, la htmlisation de Vincend

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