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Le Chalaux en hot-dog - dimanche 10 juillet

Gilles, Fanny, Antoine, Adrien, Denis, Pierre, Vincent D

Photos

La sortie s'est très bien passé, nous en sommes tous revenus très contents.

Voilà qui est dit, maintenant je vais pouvoir me lâcher sur tout ce qui a pu contrarier certains vétérans des eaux vives. Il faut en effet que le kayakiste conquérant en rabatte un peu de temps en temps, ça permet de mettre en valeur les exploits futurs.

Partir le soir

Donner rendez-vous samedi soir à 19h30 un jour de grand départ, c'est un bon plan. A 20h15, lorsque nous sommes partis enfin chargés, nous n'avons en effet rencontré aucun bouchon.
S'arrêter en route pour diner est aussi une bonne idée. Peut-être faudrait-il à l'avenir se contenter d'un relai d'autoroute. Certes, le courte-paille sélectionné par Gilles offrait une prestation de qualité - n'exagérons rien tout de même - mais cela valait-il la grosse heure perdue à partir à sa recherche plus celui pour attendre l'entrée, plus le plat, plus le dessert, plus... ?

Dormir en 2"

Quitte à planter la tente vers 1 heure du matin au départ du Chalaux, autant que ça ne prenne pas trop de temps. Les tentes deux secondes du célèbre fournisseur se sont avérées très appropriés, d'autant plus qu'il n'y a pas vraiment de vent au fond de la vallée.
Qui a remporté la course du premier endormi, échappant ainsi aux affres du premier ronfleur ? C'est Denis. Gilles était donné favori, mais il s'est bêtement laissé envahir pas l'angoisse du barrage qui viendrait à céder juste au-dessus de nous. Le barrage n'a pas cédé, nous avons finalement passé une pas trop mauvaise nuit.

Dimanche 10h30, départ des hot-dogs

Le temps de se réveiller, de déjeuner, de ranger, de faire la navette, de gonfler les hot-dogs et de pratiquer quelques exos de sécu, nous sommes partis. L'expérience prouve qu'en partant tôt le matin, disons avec un rendez-vous vers 6h, c'est plutôt vers 11h que le départ réel se fait, 11h30 en comptant l'arrêt pour acheter du pain, des croissants, des cochons en pâte d'amande (voir sortie Cure). Passer la nuit sous la tente est utile quand on prévoit un timing serré comme aujourd'hui. En d'autres circonstances, ça se discute...

Gilles et Adrien sur un hot-dog, Pierre et Fanny sur un autre, Denis et Antoine sur le troisième et Vincend seul sur le dernier : normal, c'est lui qui a râlé comme quoi "le kayak oui, le hot-dog, bof". La descente se déroule sans incident majeur - si, juste un hot-dog échappé dans le courant, on ne dira pas qui - avec des sécus plutôt bien gérées aux 3 passages-clés : la Piscine à Big, la Perte des Veaux et Courtibas. Il est vrai que ce matin, on n'a pas été vraiment dérangés par la noria des rafts, la faute à la pluie. Le fait est que si on est sorti trempés de la rivière, c'est moins à cause des bains que d'une pluie battante qui s'est déchainé vers la fin du parcours.

Ca n'empêche, ce n'est pas une raison pour perdre du temps. Il est 13h30, le lâcher se termine à 16h en raison de la sécheresse des semaines précédentes. Il faut remballer vite fait, rejoindre le départ et se dépêcher de manger si on veut espérer faire une deuxième descente. Pour gagner du temps, on repart tous dans le véhicule de Gilles. Ca fait 8 passagers en comptant un kayakiste récupéré au passage.

14h30 On y va ? On n'y va pas ?

L'heure tourne et le temps maussade fait que les envies de kayaks de certains s'émoussent. "On a le temps si on se dépêche" dira l'un de nous. "Non, Il est trop tard" répondra un autre". Oui mais le soleil fait son apparition et le courage revient. Nous décidons de partir tout de même, en nous préparant à devoir peut-être racler vers la fin. Denis, Gilles et Vincend en kayak, Pierre en hot-dog mono, ça parait jouable, à condition d'avoir passé le plat avant la perte des Veaux avant 16h30, selon un moniteur de raft. Il est quand même 15h20.

C'est là que les ennuis commencent.

La descente est baclée sans arret, façon hot dog, avec toujours un metre de brouillard blanc façon hollywood au dessus de l'eau. Ca ne suffira pas. Un quart d'heure avant la coupure du robinet, la dream team de l'ASK est en pleine déroute.

Pour commencer, Pierre a cravaté comme il faut son hot-dog un peu avant le passage de la "Piscine à Big".

Gilles a franchi le passage, mais c'est vautré juste après dans le virage plein de pleureurs. Laissons lui la parole : "En progrès: au lieu de sortir direct du kayak, je me suis posé la question : "est-ce que j'esquimaute ...ou pas ?" malheureusement après un temps de réflexion c'est "ou pas" qui à gagné. j'ai pris un méga gnon en tapant un rocher bien occupé à tenir la pagaie et le kayak ( adieu ma corde). Depuis avec ma nouvelle jambe de bois j'ai réfléchi : finalement esquimauter ce n'est pas seulement ne plus emmerder les copains à risquer un sauvetage, c'est aussi ne pas risquer de morfler dans l'eau."

Vincend, lui, a bêtement oublié de pagayer juste après le seuil en pensant être dispensé de finir l'exercice au prétexte que le passage avait été correctement passé. Le rappel l'a rappelé à l'ordre. Tu peux bien toujours esquimauter, mais faut d'abord savoir t'y prendre. C'est pas bon, tu redoubles ton année. Vexé et surpris, le recalé de la piscine laisse échapper bateau et pagaie. Pas la pagaie ! C'est celle de Gilles ! Vincend la récupère à tâtons dans le bouillon, pas sûr qu'il ait vraiment pensé au propriétaire à ce moment-là. Le bateau - un moonster, comme par hasard - obligera Denis à descendre 100 mètres de plus pour le récupérer.

Mais le plus vexant dans l'histoire, c'est qu'il a fallu qu'un groupe de curieux fasse leur promenade dominicale juste à cet endroit. En assistant au naufrage des trois-quarts de l'effectif des ASKistes, ils étaient tous hilares ! "c'est l'hécatombe..." ! On vous attendait plus loin ... C'est cela le kayak, faut savoir faire des entorses à l'amour-propre.

17h, retour piteux

Le bon coté du passage de la Piscine à Big, c'est qu'il est joignable par un chemin accessible aux voitures. Heureusement, parce qu'il n'a pas fallu beaucoup de temps après notre triple naufrage pour voir le niveau de l'eau baisser. Denis a bien tenté de nous suggérer une deuxième tentative "pour ne pas rester sur un échec", le moral et la pêche n'y étaient plus. Ce n'est pas si grave au fond, car comme il a été dit d'entrée de jeu, nous sommes quand même rentrés contents de la sortie. La prochaine fois, l'orgueil piqué au vif, l'ASK va forcément étonner son monde.

Vincend

P.S. Il s'agit bien évidemment de la "Piscine à Big" et non, comme le prétend Gilles, de la "Piscine à Bigle" (un quart de paquet de cacahuètes à celui qui a raison).

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