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Une semaine à la presqu'ile de Crozon

aout 2014

Par Jean-Marc, avec les précisions et compléments de Gilles, le rétablissement de quelques vérités par Pierre, l'approbation de Claude en première lecture

Cliquer sur le lien pour voir les photos de Gilles

Gilles a loué la spacieuse villa Océane sur la route du cap de la chèvre dans la presqu'île de Crozon. Il y a convoyé quelques kayaks du club et nous y invite pour de joyeuses aventures sur l'océan environnant.

Participants par ordre d'entrée en scène  : Gilles C et Jean-Paul G prennent possession des lieux lundi 11 août sous le regard dubitatif des propriétaires. Arrivent Jean-Marc D, puis Claude B (CKVO) dans la soirée. Le surlendemain, mercredi 13, Dominique H rejoint le groupe et enfin Pierre L en fin de matinée.

Jour 1 à quatre (G, JP, C, JM) : Lanvéoc-cimetière marin de navires

Conditions  : au vent, nuages, averse

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La veille, nos deux spécialistes de la mer, Claude, vingt-cinq ans d'expérience et membre de la commission mer, et Jean-Paul, skipper au long cours puis kayakiste fidèle des eaux de Morlaix, examinent les cartes SHOM détaillées, consultent la météo marine (« la seule valable les p'ti gars ») et évaluent les courbes sinusoïdales des marées à la recherche d'une zone adaptée à une navigation sans bavure. Les horaires défavorables des grandes marées (coefficient 113) et des vents conséquents (force 4/5) nous incitent à trouver une protection au plus profond de la rade de Brest.  Il ne faut par raisonner en terriens » argumente Jean-Paul (Photo ci-contre, cliquer dessus pour agrandir).

A onze heures, nous partons de la cale de Lanvéoc vers l'est, poussés par le vent mais contre la marée descendante. Nous passons la pointe de Pen Ar Vir, longeons la très longue anse du Poulmic, pour atteindre le village de Landévennec. Nous avons dépassé l'heure décente du déjeuner, mais la vase qui s'est découverte à marée basse ne nous encourage pas à mettre pied à terre, malgré la terrasse d'un café aperçue au loin. Nous traversons l'Aulne pour trouver refuge sur la rive opposée qui nous offre des rochers plus accueillants bien que couverts de coquillages pointus. Nous avons navigué deux heures trente et le pique-nique bien qu'agrémenté d'une ondée passagère est bienvenu.
Nous repartons vers l'est à la recherche du cimetière marin caché derrière un méandre de l'Aulne. Mais, nous nous engageons dans la rivière du Faou, jusqu'à ce que nos deux spécialistes se rendent compte de la fausse voie empruntée et fassent demi-tour. Jean-Marc en tête se retrouve dernier avec un retard qu'il renonce à combler car pour la première fois le vent fait face.

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Nous atteignons le cimetière marin et naviguons entre les épaves de bateaux militaires dont certaines sont impressionnantes. On aperçoit des batteries de missiles pointées vers le ciel, ainsi qu'un tag géant représentant un personnage énigmatique. Le croiseur Colbert, que l'on pouvait encore visiter à Bordeaux jusqu'à fin 2006, a trouvé ici son repos éternel.

Sur le chemin du retour, nous contournons Landévennec et abordons l'interminable ligne droite coupant l'anse du Poulmic. Nous naviguons contre vents et marées (montantes), le paysage ne défile pas comme on le souhaiterait. Avec des kayaks allongés, des dérives judicieusement orientées, Claude et Jean-Paul aux coups de pagaies aguerris et imperturbables prennent de la distance, pour garder le rythme et aller jusqu'au bout diront-ils pour se justifier. Jean-Marc cale avant la fin. Il se fait rejoindre par Gilles qui s'était désespérément relégué en arrière-garde et qui annonce  C'est fini, j'arrête le kmer, autant faire des sorties en solitaire ». Claude et Jean-Paul les attendent à la pointe de Pen Ar Vir, dans une zone de contre-courant de la marée montante. Ils ont mis pied à terre sur une bande étroite et courte tapissée de coquilles acérées et agressives, et qui manque très nettement d'intimité pour les besoins urgents à satisfaire. Le ravitaillement en eau et barres de céréales tombe à point. Il était plus que temps après presque cinq heures d'affilé assis dans le kayak.
La reprise est moins difficile que pressenti et nous arrivons à bon port après quand même une journée de huit heures sur l'eau (un peu moins pour Claude et Jean-Paul). Malgré la fatigue de tous, Gilles ne peut s'empêcher de tenter ses habituels abordages pirates sur ses amis kayakistes résignés.

De retour à la maison, nous effectuons à l'aide les cartes un décompte du chemin parcouru. Le verdict tombe, vingt-trois milles nautiques, soit environ quarante-trois kilomètres. Nous nous disons qu'un départ de Landévennec plutôt que de Lanvéoc aurait sans doute été mieux adapté aux courants de marée. Heureusement les jours suivants seront plus tranquilles, au moins de ce point de vue.

Jour 2 au complet : la côte au nord de Morgat

Conditions : abritées du vent, éclaircies

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Cet après-midi ludique et touristique nous redonne des couleurs après la journée harassante de la veille vécue par certains. Départ de la cale de Morgat au plus près de la plage. Dominique a mis au point une technique à toute épreuve pour entrer dans son kayak : le rouleau ventral. Au programme, grotte de l'Autel et pointe du Menhir. Nous entrons et sortons des grottes dans toutes les positions au rythme des flux et reflux de la mer d'un bleu turquoise.
En reculant pour sortir d'une grotte, Gilles entend des voix derrière lui. Ce ne sont que les commentaires émis d'un bateau touristique attendant son tour de visite. Nous jouons entre les rochers. Jean-Paul et Claude ménagent leurs kayaks mais savourent aussi ces instants magiques, comme Dominique qui est ravi. A la sortie d'une grotte en marche arrière, rasant d'un peu trop près la roche voisine, Jean-Marc se fait surprendre par une vague traitresse et se retourne d'un seul coup. L'eau chaude, le ciel bleu et l'ambiance méditerranéenne lui font apprécier ce bain qui s'avère très agréable. Pierre en bon samaritain lui propose de s'accrocher à son kayak. Mais quelle mouche l'a piqué, Jean-Marc croit lire dans le regard de Pierre (à tort saura-t-il plus tard) un désir peut-être inconscient de le rejoindre dans l'eau. Voulant lui faire partager le plaisir de la baignade, il secoue deux ou trois fois le kayak de Pierre qui chavire... sans, lui semble-t-il, trop de résistance. Mais il s'avérera que cette impression était trompeuse. Bien que compréhensif, Pierre n'était en rien consentant. C'est l'occasion d'un exercice acrobatique de sécurité sous le regard de Claude qui se désespère de l'amateurisme de l'opération bien qu'elle soit couronnée de succès. Au retour, Gilles parvient à se faire remorquer par Pierre (mais comment a-t-il réussi ?) : une deux ! Une deux ! Le groupe s'accroche en grappe et notre président bienveillant nous ramène sans coup férir à la plage de Morgat.

Jour 3 au complet : la côte au sud de Morgat

Conditions : abritées du vent, faible ensoleillement

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Ambiance assez voisine de celle de la veille pour une sortie un peu plus longue avec arrêt pique-nique sur une plage vraisemblablement située aux abords de Saint-Hernot.

Nous passons la pointe de Morgat, visitons la grotte de Sainte Marie et celle des Normands, puis nous franchissons la pointe de Saint-Hernot (île vierge). De nombreux mouettes et cormorans se découpent perchés sur les crêtes des roches saillantes. Peu sauvages, nous pouvons les approcher pour les photographier. A l'heure du pique-nique, nous posons pieds à terre (et un peu plus) sur les galets arrondis d'une plage isolée bordée de falaises. En CKVOtiste digne de ce nom, Claude installe son réchaud et se régale des portions individuelles préparées par sa femme. Le collectif ASK ne se délecte pas moins du casse-croûte commun. Heureusement, l'averse ne tombe qu'après le déjeuner et les concavités présentes permettent de s'abriter.

Au retour Pierre traîne à l'arrière. Que mijote-t-il ? Nous le saurons au repas du soir avec les bulots et les moules qu'il a ramassés. Devant nos assiettes copieusement servies, de mauvaises langues imagineront qu'elles ont été complétées par d'autres moules achetées en douce chez le poissonnier. Que nenni, car comme il le rappelle : « Pierre ne va JAMAIS chez le poissonnier quand il peut trouver à l'état naturel ».

Dominique, habitué à des sorties courtes sur la Seine ainsi qu'aux environs de Concarneau, a finalement navigué avec plaisir et en gardant la forme pendant trois heures au-delà de l'heure et demie recommandée par Yann.

Jour 4 à trois (G, P, JM) : anse de Dinan- tas de pois

Conditions : vent et soleil

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Départ le matin de Dominique et de nos deux spécialistes mer, Claude et Jean-Paul. Le rêve encore inassouvi de Gilles de naviguer un jour jusqu'à l'île Molène (il ronge son frein depuis cinq ans attendant l'occasion d'y aller) ayant été en partie brisé par le réalisme quasi-professionnel de Claude, nous nous rabattons sur une sortie plus modeste mais néanmoins excitante en direction du tas de pois.

Embarquement à la plage de Kerlo'ch. Nous passons la pointe de Portzen puis la pointe de la Tavelle. La mer devient de plus en plus agitée. Les vagues déferlent à proximité. Nous atteignons la plage de Veryac'h pour une courte pause. Nous repartons en longeant la côte à l'abri du vent en direction de la pointe de Pen Hir. Dans les trouées laissées par les pois, le Daouet, Pen Glas, Chelot, la mer s'engouffre avec force poussée par le vent. Les remous induits par la présence des îlots se conjuguent à une houle d'un mètre. Alors ballotés dans d'amples mouvements ascendants et descendants, nous nous aventurons à saute-mouton d'un pois à un autre (côté abrité au vent quand même) jusqu'au troisième pois mais nous renonçons au dernier un peu trop éloigné à notre goût. La vue étant magnifique, il faut à tout prix prendre des photos ce qui relève d'une prouesse exemplaire compte tenu de la grande instabilité de nos kayaks. Nous coupons au plus court pour le retour. Puis, en longeant à nouveau la côte, Gilles aperçoit une tête émergeant de l'eau, étrangement cagoulée et moustachue.  C'est un plongeur à « éviter » se dit-il d'abord avant de constater :  Ah d'accord, c'est un phoque ». Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Nous traversons une étendue dans laquelle se produit une multitude de petites  explosions , émergeant à la surface de l'eau comme si celle-ci était mitraillée par des centaines de gravillons tombant de la falaise et présageant un éboulement plus conséquent. Heureusement, il ne s'agissait que d'un banc de poissons sautillants.

Pierre nous ramènera cette fois-ci un maquereau, une première parait-il, que nous dégusterons le lendemain cuit en papillote au barbecue.

Jour 5 toujours à trois (G, P, JM) : la pointe des espagnols

Conditions : vent et soleil

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N'ayant plus peur des côtes ouest (le coefficient de marée plus faible, 80, y est sans doute pour quelque chose), nous effectuons le tour complet de la branche nord de la presqu'île. Pour éviter l'aller-retour, une navette est programmée. Nous embarquons à la plage de Trez Rouz située dans l'anse de Camaret. Nous admirons le fort de la pointe des capucins avec son pont d'accès en forme d'arche. Nous passons la pointe des espagnols après un arrêt restauration dans une crique caillouteuse. Au débouché du goulet, la vue sur Brest se précise. Dans la rade, la mer devenue plate laisse libre cours à nos envies individuelles de parcours. Jean-Marc se dirige vers l'île des morts et l'île de Treberon. Son attirance pour les îles lui permet de rester en conformité avec le topo du parcours (décrit dans le guide des soixante itinéraires de Bretagne) qui préconise cette route car elle permet notamment d'éviter le contre-courant de la marée montante. Mais en réalité l'étale est encore proche et Gilles ne constatant pas de courant inverse à proximité de la côte préfère la longer pour couper au plus court, tandis que Pierre suit une ligne intermédiaire à la cherche d'une optimisation. Croyant deviner Gilles dans sa trace, Jean-Marc garde son cap. Il se retourne encore une fois et n'aperçoit plus personne. Dans l'attente, il se laisse doucement dériver vers les iles, puis fait marche arrière et finit par rejoindre le rivage. N'ayant vu aucun kayak le dépasser par la côte, un peu inquiet il tente d'aller aux nouvelles en appelant le portable de Pierre dont l'annonce de circonstance « ce manque de coordination devient lassant » le laisse de marbre. Il n'y a plus qu'à tenter de trouver la bonne arrivée en restant près de la côte. Pendant ce temps Pierre et Gilles ont rejoint la cale de Querlen. Pierre part à la recherche de Jean-Marc qui arrive avant son retour. Pierre n'est somme toute pas mécontent de ce rab de navigation qu'il fête en plongeant dans l'eau salée. Mais le barbecue n'attend pas, il faut rentrer rapidement.

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Enseignement : assis au fond d'un kayak, la vue est courte, surtout quand il s'agit de garder l'œil sur ses congénères... et le club manque cruellement de jumelles et VHS.

Jour 6, encore à trois (G ,P, JM) : château de Dinan

Conditions : vent et soleil

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Devant être de retour vers quinze heures pour l'arrivée d'Anais, fille cadette de Gilles, nous visons une sortie courte mais intense. Départ de la plage de Goulien au milieu de petites vagues propices au surf soft de la marée descendante. Jean-Marc risque un premier surf. Son kayak se met rapidement parallèle aux vagues et verse son contenu sur un sable moelleux par dix ou vingt centimètres de fond. Gilles et Pierre n'ayant rien constaté de grave se dirigent en rigolant vers le château de Dinan. Celui-ci est superbe. Au-delà, la mer semble déchainée. Gilles engage une incursion en direction des tas de pois. Jean-Marc se dit « quelle folie » mais tenté par l'aventure le suit malgré tout, secoué par des vagues d'un mètre cinquante de haut. Gilles effectue enfin un demi-tour. La collision est évitée de justesse. Revenus à la plage, nous goûtons de véritables sensations de portage par des vagues de quarante centimètres, ce qui nous donne envie de s'adonner au surf. Pierre imite le premier essai infructueux de Jean-Marc (essai transformé par un bain). Nous renouvelons nos surfs avec une maîtrise croissante en particulier grâce à la vidéo pédagogique que Gilles nous avait fait regarder.. Assurant le timing, nous sommes dans les temps pour rentrer à la maison.

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Une sortie nature sur la Seine ?

29 aout 2014

Par vincent D

Tout le monde a fait au moins une fois le tour des deux îles sur la Seine.

Tout le monde a contemplé les péniches rénovées ou décrépites et toutes ces embarcations hétéroclites et improbables amarrées dans le bras mort.

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Et, bien sûr, tout le monde a eu l'impression que la nature semblait avoir quelques droits par ici. Ci-joint un saule qui laisse pendre ses chatons juste dans le passage (non, aucun animal n'a été maltraité dans cette sortie). Cliquer sur la photo pour l'agrandir.

Soit, mais les askistes ont-ils bien vu ce qu'il fallait voir ? ... petit inventaire de quelques curiosités qui vous ont peut-être échappé.

Les piafs, pour commencer

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On en a tous croisé, forcément, et certains se font plus remarquer que d'autres : qui ne s'est pas fait engueuler par une oie (ci-contre) ou un cygne irascibles ? Les uns comme les autres sont territoriaux et, quand la saison des amours et des morveux arrivent, ils s'en prennent aux kayakistes avec autant d'agressivité qu'un parent d'élève à l'égard d'un prof supposé défaillant (comment ça on dirait du « vécu ? » mais non voyons !)



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Comme partout, on ne remarque que les râleurs. Les autres... et ils sont nombreux ! ... se font plutôt oublier, à l'exception notable des très familiers et inoffensifs canards. Ça, tout le monde connaît ; peut-être aussi les grands cormorans noirs, à condition de lever les yeux vers le haut des peupliers des extrémités de l'ile Seguin. Mais qui a déjà vu des mouettes et des goélands (pas le même bec), des foulques et des poules d'eau (bec blanc, bec rouge), des oies bernaches (agressives elles aussi), des bergeronnettes (deux sortes) et même des gravelots venus du bord de mer (photo ci-contre) ? Et je ne parle même pas du cortège de moineaux, pigeons, merles, corneilles et autre pies qu'on voit partout.

Ok, on passe à autre chose.

Les poissons, peut-être ?

Des pêcheurs, ça on en voit. A condition de passer au large des lignes, ils ne sont pas méchants, en tout cas moins que certaines batelières aboyeuses (espèce territoriale apparue depuis peu).

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Mais que pêchent-ils au juste ? Il faudrait leur demander. Tout ce que je sais, c'est qu'on y trouve des gardons... on peut les apercevoir au milieu des plantes aquatiques entre la berge et le ponton -, des brèmes, des carpes, des goujons, des ablettes, des perches et même des brochets paraît-il. En principe, ils ne sont pas consommés à part, peut-être, par les résidents des tentes Quechua sous les ponts ? Ils ne sont sans doute pas très bons, mais ils n'ont, paraît-il, jamais été aussi nombreux. C'est confirmé, la Seine devient de plus en plus propre. Ci-contre, exactement ce qui convient comme crèche pour toutes ces chères têtes blondes (celles des poissons, évidemment).

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Dans la Seine, certain parviennent à remonter des silures, des monstres qui peuvent faire deux mètres de long sur la photo, un "petit" spécimen et qui sont connus pour leur voracité. Au vu de la gueule qu'ils font, c'est sûr qu'ils sont capables d'avaler un kayakiste pas trop gros. John ou Benoit, je ne saurais trop vous conseiller d'éviter la Seine avec vos play-boat de poche.



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Dans la rubrique saloperies aquatiques, j'ai bien envie de vous parler des tortues de Floride (ah bon, ce ne sont pas des poissons ? j'aurais pourtant cru...). Relâchées par des aquariophiles amateurs qui en avaient marre de leur sale caractère, elles se sont très bien plu dans la Seine et trouvent tout ce qu'il faut à manger. Les pêcheurs ne les aiment pas.

Reste la végétation, qu'on voit mais qu'on ne regarde pas

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C'est moche, hein, ces espèces de friches mal foutues qui envahissent les fissures en béton des ruines de l'usine Seguin ? Peut-être, mais celui qui a envie de se coltiner des livres de reconnaissance de la flore a du boulot : c'est là qu'il y a le plus de biodiversité ! Regardez la photo : sur à peine deux mètres de fissure, on peut dénombre une douzaine d'espèces différentes ; moches, mais variées.
Il existe au moins une plante de friches que tout le monde connaît, c'est le buddleia. Arbuste aux fleurs en grappe d'un beau mauve évadé des jardins, il se comporte avec autant de sans-gêne que les tortues susnommées.

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Des arbres, forcément, il y en plein. A part les grands peupliers du bout de l'ile (oui, ceux qui hébergent parfois les cormorans), qui est capable de reconnaître les autres ? Attention, j'énumère : érables, saules (le grand arbre au bout de l'ile), tilleuls, aulnes, frênes, noisetiers, platanes (l'autre photo), marronniers, cornouillers, sureaux, sorbiers, ormes, viornes, etc. Et je laisse de côté les arbres du parc de l'Ile Saint-Germain.

Comment ça j'en ai oublié ? Bien sûr que j'en ai oublié. Je les gardais pour le dessert. Parce qu'il y de quoi se nourrir en bord de Seine : les pruniers, mûriers, figuiers, vignes et néfliers offrent tous des fruits comestibles. Les autres, avec des fruits rouges ou noirs, c'est parfois possible, mais c'est moins sûr. La courante sur un kayak, ce n'est pas très pratique (n'est-ce pas Jean-Marc ?)

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Il reste quoi ? Ah oui, les algues. Non, les plantes qu'on aperçoit sous l'eau ne sont pas des algues, mais des plantes aquatiques à part entière, avec des racines et tout ça. Les algues, c'est informe et filandreux ou alors ça fait des plaques vertes et brunes sur les poteaux immergés. En un mot, c'est moche.



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Pour finir, le genre de détail insolite qu'on ne remarque pas toujours. Non la chaine ne traverse pas l'arbre, celui-ci s'est contenté de fabriquer une bonne grosse couche d'écorce autour en grandissant. Bon courage à qui voudrait récupérer le métal.
Et enfin, ce frêne qui n'a rien trouvé de mieux que de pousser dans une souche au milieu de la rivière. Il y en a qui choisissent la tranquillité ... peut-être.



La prochaine fois que vous emprunterez la Seine, pensez à jeter un œil ou à prendre une photo. Il y a largement de quoi compléter ce court inventaire.

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L'ASK change de classe

Haute Corse, du 20 au 25 avril 2014

Par Olivier C

Gilles, Olivier

Pâques arrivant, avec ses premiers rayons de soleil et son premier week-end prolongé du printemps, les askistes ont repris les migrations de masse vers l'eau des rivières. Mais pendant que les vieux du club (un bon siècle par bateau) allaient en promenade sur la Drôme, quelques jeunes excités (à peine 85 ans en tout) sautaient dans un avion pour des aventures d'une nouvelle dimension : les rivières corses.

Le principe des rivières corses est (relativement) simple : on y accède par une petite route sinueuse en négociant le passage avec les chèvres et les cochons, on se gare entre deux camping-cars immatriculés en Allemagne ou en Italie, on descend dans une gorge par un sentier sinueux, et on s'extasie devant la transparence de l'eau, la blancheur des rochers et l'isolement de l'endroit (mais où sont passés les Italiens et les Allemands ?).

Le principe du kayak dans les rivières corses est (à peine) plus compliqué. On s'échauffe, on met un casque intégral et des coudières (en tout cas, c'est ce que fait notre guide ; nous on se sent un peu nus à côté), on se laisse glisser sur l'eau limpide et calme pendant dix à quinze mètres et on arrive sur un rapide. On débarque pour regarder, on constate que l'eau dévale à une vitesse formidable en bouillonnant et qu'on va se noyer si on se lance là-dedans. Notre guide nous affirme qu'avec une légère incidence gauche et une bonne giclée main droite à l'entrée dans le rapide, ça doit passer sans problème et qu'après il n'y a plus qu'à se laisser aller dans le dévaloir. Alors on y va, ça se passe modérément comme prévu, et on arrive plus ou moins à l'endroit dans une nouvelle piscine d'eau limpide invitant à la baignade.
Comme elle est quand même un peu fraîche, on n'a pas trop envie de se baigner, donc on reprend ses esprits : si on constate qu'on est la tête en bas, on esquimaute, sinon on sourit (en fait, dans tous les cas, on sourit), on se laisse glisser pendant dix à quinze mètres, et on arrive sur un nouveau rapide.

Le principe du pique-nique en kayak dans les rivières corses est enfantin : quand on n'est plus assez étonnés d'être encore vivants pour ne pas sentir la faim, on s'arrête sur un rocher de grès - ou de granit, ou de calcaire, ça dépend des fois  *  ; malgré mes efforts pour y comprendre quelque chose, la géologie corse m'est restée aussi étrangère que sa langue ou les raisons qui peuvent faire apprécier le fromage de Fium Orbo. Il faudra y retourner pour tirer ça au clair, NDLA. Mettons que ce soit du grès dans ce cas, donc. En tout cas, il est blanc et poli en forme de fauteuil par la rivière.
On sort la figatelle, la coppa et les Mars, et on savoure en regardant les Italiens et les Allemands défiler (tiens, ils étaient donc juste devant, et il y en avait d'autres juste derrière. C'est vrai que c'est tellement engorgé qu'à cinquante mètres de distance on ne se voit pas sur ces rivières).
S'il y a un rayon de soleil, on tente une sieste avant de se faire rappeler à l'ordre par le guide : c'est qu'il y a encore du chemin à faire, et dans ces rivières où l'on passe son temps à débarquer-pour-regarder-mettre-une-sécu-rembarquer-et-passer-un-par-un, on ne dépasse guère le 1 km/h de moyenne…

Le principe du trajet retour vers le camping est évident : on relit le topo pour constater, incrédules, qu'on a passé la journée dans des rapides de classe 4 et 5, on se pince pour s'assurer qu'on est encore vivants, et on s'endort aussi sec à l'arrière du camion.

Et ça recommence le lendemain !

Tout a une fin, nous voici revenus à Paris. Entiers, émerveillés, rincés, bronzés (sur les mains), faudra y retourner.

C'est sûr, la Corse ça demande un peu d'expérience (y'a pas beaucoup de rivières faciles) et de sous, mais ça vaut le coup de s'entraîner et de faire des économies !
La prochaine fois, on y va ensemble ?

Quelques infos pratiques :

Les descentes de la semaine (rien que les noms font rêver) :

Le guide :
Loïc VIRIQUE, Les Vagues à Bonds . 06 50 40 76 51. Sévit dans les Alpes et autour. Selon le programme indiqué sur son site canoe-kayak-alpes.com, et surtout sur demande.

Le camping :
Camping ERNELLA. Au bord du Tavignano, au milieu de rien entre Corte et Aléria. Un vrai nid de kayakistes. D'ailleurs le gérant est un ancien kayakiste. Et la seule soirée avec animation c'était «  projection du film sur la descente d'une rivière du Népal en kayak ». Ambiance rustique, feux de bois et guitare. 06 28 60 53 87. Si vous avez le sommeil sensible au chant du petit duc, pensez aux boules Quies.

La faune :
Milan royal (à 5 mètres), petit duc (sommeil sensible, s'abstenir), rossignol (sommeil sensible, fuir), huppe (sommeil fragile, renoncez à la sieste), bouscarle (renoncez à la sieste), bruant zizi, nos habituels compagnons des rivières les bergeronnettes et les cincles... euh... a-t-on vu des cincles ? **... Mars et Vénus. Mais pas de castor.

 * Que du granite partout, pas un pet de calcaire. La géologie corse, il n'y a pas plus simple.
Vincent d, consultant géologue du club.  
 ** Cincle : le seul passereau capable de nager, même en immersion. II n'a pas peur du bain, lui.
Vincent d, consultant ornitho du club.

22/5/2014

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Chalaux express

6 avril 2014

Par Olivier C

Olivier L, John, Gilles, Denis, Fred (du BAC), Olivier C

Il fallait être à Quarré-les-Tombes ce 6 avril pour constater l'arrivée du printemps : on y a croisé la première hirondelle de l'année.

Il fallait être sur le bord du Chalaux ce 6 avril pour le croire : 6 ASKistes (parfaitement) à l'aise sur le Chalaux. Les jumeaux contournés sans trembler, Big à peine effleuré, les 400 mètres devenus terrain de jeu, la perte des Veaux transformé en exercice de sécu, Courtibas franchi (tant bien que mal) sans un bain.

Les ASKistes seraient-ils devenus de bons kayakistes ?

En tout cas, c'est secs et entiers qu'ils ont profité d'un pique-nique au soleil en bas du Chalaux.

La conversation allait bon train... partisans du point de croix contre adeptes de la layette, comme vous vous en doutez... lorsque se posa la question de la deuxième descente : aurons-nous cette fois le temps de faire 2 descentes le même jour ? Cet espoir un peu fou caressé à chaque sortie express et toujours déçu... On regarde les montres, on se souvient qu'on a pris soin dès avant la première descente de préparer la navette pour la deuxième... on s'est même payé le luxe de prendre en stop un navettiste en retard du JKP... et on est obligés de faire le constat : on va largement avoir le temps de faire 2 descentes.

Les ASKistes seraient-ils devenus des kayakistes organisés et efficaces ?

Pas tout à fait : il nous faudra finalement emprunter un casque à Gwendoline du club de Corbeil et courir après une pagaie... en fait simplement cachée sur le bord de la rivière... pour mener à bien la fin de l'aventure.

Au retour, pas de gaufres à Quarré-les-Tombes : ça ne commence que la semaine prochaine (c'est pas possible, ils n'ont pas vu l'hirondelle ? puisque c'est le printemps il devrait y avoir des gaufres). On s'en fout, maintenant à l'ASK on est sportifs, organisés, affutés : les gaufres, c'est du passé. À la place, c'est étirements (sur chaise en plastique au soleil) et hydratation au café en face.

Un goût de revenez-y, ce Chalaux !

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Le week-end Cure de l'automne

Samedi 04 – dimanche 05 octobre 2014

Par Vincent D

En bref

Pour réussir une sortie Cure avec un groupe hétérogène, depuis le primo-débutant qui découvre l'eau vive naturelle jusqu'au cador des surfs en III sup, prenez les ingrédients suivants :

Le samedi, avec Patrick, Anne, Bernie, Vincent D, Yann le mono, Antoine et Laurent de l'ACBB.

Bateaux préparés la veille, départ à huit heures sans mollir, arrivée à Quarré les Tombes vers 10h30, courses pour qu'on mange bien ce soir, repas frugal au Montal, navette... tout cela nous amène à partir sur l'eau vers 13h30. Le timing est logique.

Et vous croyez qu'on va se descendre tranquillement le bas de la Cure pour avoir le temps de faire les Ménéfriers, voire plus ? Non, ce n'est parce que le soleil brille, que l'eau est tempérée et que même les moins aguerris semblent se dépatouiller du premier courant qu'on va se la couler douce, non.

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Yann se souvient encore de la descente calamiteuse de l'année dernière, avec un bain tous les cinquante mètres et les contretemps qui vont avec. Cette fois, il a décidé d'assurer, donc de nous faire bosser : c'est vingt fois chacun qu'on l'aura enchainé, la trilogie bac-reprise-stop au niveau du pont du Montal, jusqu'à ce que tout le monde ait apporté la preuve qu'il a progressé, quel que soit son niveau.

Ok, c'est bon, maintenant, on peut descendre et profiter des rapides et du paysage. Certes, mais Yann n'a pas changé d'avis. Cela veut dire qu'on va encore faire des exos chaque fois que la configuration s'y prêtera, donc forcément au pont des Longaults. C'est celui avec la corde où aucun groupe un tant soit peu préoccupé de technique ne peux se permettre de passer outre les exercices dans le courant. Un vrai mini-stade d'eau vive modérée à lui tout seul. Pour ceux qui s'ennuieraient, Yann a prévu la suite...

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Avec un programme à ce point axé sur la technique, on ne peut pouvait rendre visite à la Duchesse sans aller jusqu'au contact proche. Encouragés par Yann, les moins «  frileux  »,  - Antoine, Patrick, Anne et Vincent  - iront se frotter au surf à l'endroit où la vague se creuse le plus. Je ne me souviens plus s'il y a eu des bains. Ils n'ont pas dû être bien méchants.

Au final, c'est quatre heures qu'il nous aura fallu pour descendre un tronçon qui se fait normalement en deux. Et pourtant, aucun d'entre nous n'est parti récolté de champignons dans la forêt, ni même de kayak échoué ou de pagaie lâchée à travers la broussaille. Aucune galère n'a forcé le groupe à une station interminable dans un stop pourri en attendant que le moniteur ne renfloue un naufragé. Nous n'avons rien fait d'autre que du kayak et c'est un des ingrédients d'une première journée réussie.

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Reste le dernier tronçon, Vieux-Duns-Ménéfrier. Oui, mais le niveau d'eau est particulièrement bas et la navigation promet d'être un peu galère. L'argument est faible, mais nos organismes aussi. On a bien travaillé, maintenant c'est l'heure de rentrer pour préparer la soupe. La soupe ? Avec du lard fumé du pays et des vrais légumes bio, c'est la spécialité de Vincent. Suivra la bolognaise cuisinée maison, parce qu'il n'y a pas que le kayak dans la vie. Non mais.

Le méchant génie qui nous inflige toutes sortes de contretemps à chaque sortie ou presque a été cette fois d'humeur indulgente. La preuve ? Alors que, le soir venu, nous attendions l'arrivée de Catherine et Véronique qui ne connaissent pas la route, l'idée germe comme quoi elles auraient pu se perdre. Sans réseau, donc sans GPS, forcément sans carte, tout est en place pour la galère d'usage. Et bien non, parti à leur recherche dans la nuit, je les croise au premier carrefour. Aucun contretemps on vous dit.

Le dimanche, les même plus Véronique et Catherine arrivées la veille au soir, Gilles, Marie-E M., Guillaume et Ben

A I0h01, heure prévue pour notre rendez-vous au pont de Nataloup, je décharge le dernier kayak, celui de Gilles. A la seconde près où je le pose sur l'herbe, j'aperçois la voiture de son propriétaire qui arrive. Un week-end réglé à ce point comme une horloge suisse, ça n'est pas arrivé. Guillaume était tellement persuadé de devoir attendre qu'il lance le calembour d'usage sur notre légendaire retard  : à plat le calembour, tout est prêt.

Sous une pluie battante mais pas forcément glaçante, Yann, Antoine, Guillaume, Patrick, Ben, Gilles en mini-raft avec Marie partent à l'aventure sur la haute. Mais que vont faire les autres ? Simple  : une navette. Le camion et son pique-nique déposés au Montal, nous effectuons le portage jusqu'au départ de la Truite. Le groupe arrive alors que nous déposons le dernier chargement, je ne m'en étonne même pas. Il parait que la descente de la haute Cure n'a engendré aucun bain, la raison au débit modéré de ce lâcher.

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Marie et Bernie dans un raft, Gilles et Véro dans un autre, Vincent et Catherine dans le troisième et tous les autres en kayak, nous dévalons la Truite. Y a-t-il eu des bains ? Pas que je sache.

Et après le repas ? Descente exprès du tronçon le plus facile jusqu'au Vieux Dun et cette fois, plus question de perdre du temps en pédagogies diverses, on est là pour profiter. Ah, si, on en passera quand même aux exercices du pont des Longaults, avec une variante, le bac arrière, parce que le niveau s'est un peu relevé. Catherine fait ses premiers coups de pagaie en kayak, sans bain ni bavure. Comment est-ce possible ? Le génie qui nous accompagne depuis le début du week-end aurait le pouvoir d'insuffler l'esprit de la gite parfaite au novice total ? Non, le secret, c'est que Catherine en a déjà fait, il y a longtemps. C'est comme le vélo, ça ne s'oublie jamais tout à fait. Voilà qui est rassurant.

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Pour la deuxième visite de la duchesse, les plus audacieux réitèrent les caresses dans le creux du bouillon de la dame. Ben, le pro du free-style y va prudemment. «  C'est mal pavé  », dit-il. Forcément, ici, c'est la nature. Ça esquimaute, ça baigne aussi, la donzelle ne se laisse pas apprivoiser aussi facilement.

Pour quelques-uns, ce sera assez pour aujourd'hui. Un petit groupe  – Guillaume, Ben, Patrick, Gilles, Yann  – parachèvent l'intégrale de la Cure avec tout de même quelques bains, la fatigue sans doute.

Aucune galère, aucun contretemps, aucun bain qui n'ait été assumé par son auteur, aucun abandon ni découragement et même aucun claquement de dents en raison d'une arrière-saison particulièrement clémente : tant pis pour ceux qui ne sont pas venus.

Vitesse, Envie, Désir, Jouissance

Avec Yann, nous avons élaboré un nouveau concept pédagogique pour aborder une veine d'eau que ce soit pour la traverser  – un bac  – ou l'utiliser  – une reprise  :