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Sortie avec l'association Échappées Belles
9 juin
Par Pierre.
Pierre L, Olivier L, Jean-Pierre, Christophe
Mardi 9 juin, la météo promettait du beau, mais revirement lundi et un vent soutenu a rafraîchi l'atmosphère, pas de quoi refréner nos 4 participants déficients visuels : Brigitte, Colette, Dominique et Pierre, et après une visite en règle des alentours du pont de Sèvres et un détour par Boulogne, nous nous sommes finalement retrouvés. Ce carrefour est assez infernal...
Nous équipons nos amis et Olivier notre moniteur explique le maniement des pagaies, puis direction le ponton et la Seine.
L'appréhension passe assez vite, la difficulté principale reste de savoir comment bien placer la pagaie dans l'eau, surtout que sur ce fichu truc les deux pales ne sont même pas symétriques ! Christophe, Jean-Pierre, Olivier et Pierre, les pilotes, placés à l'arrière sur les canoës, alternent les commentaires sur la balade et la technique du canoë-kayak.
Bien vite la pointe de l'île Seguin est passée et nous repartons vers le parc nautique, le vent s'est un peu calmé, nos pratiquants prennent goût à cette balade sur l'eau, « je sens que ça vient, on refait un petit tour ? », demande Brigitte, suivie de Dominique et Colette.
Nous avons passé plus d'une heure sur l'eau ensemble et les discussions autour du verre de l'amitié vont bon train : Olivier pense déjà à un petit programme spécial pour vous. Pour nous ce fut un vrai plaisir de faire partager pendant un moment notre sport de nature et d'avoir des participants attentifs avec une vraie envie de progresser.
Nous nous quittons assez tard dans la soirée en espérant une nouvelle balade.
Pierre
Le lien vers le site d'Échappées Belles http://www.echappeesbelles.fr/news/echappees-belles-sur-leau/
Sortie "bivouac" CRIFCK à Morlaix
23-25 mai 2015
Par Pierre Photos
Pierre L, Pierre M, et Claude, plus Renaud et Violaine du défunt CKVO
À la recherche du bivouac idéal
Deux départs prévus : Claude notre vénéré R1 avec Renaud et Violaine et les Pierre(s) depuis Sèvres.
Arrivée en premier des Pierre à Carantec, bon d'accord c'est la seule fois du WE où nous serons les premiers mais on la compte (ça m'arrange). Les « Oisistes » nous rejoignent vers 23h30 au camping.
Départ de Carantec vers 10h sous un léger voile brouillasseux, température fraîche, comme l'eau, mer peu agitée, nos plus amarinés s'extasient de la houle d'au moins... 30 cm, tout baigne.
Nous longeons des tas de cailloux, l'île Callot - dire KALO sinon remarques les autochtones « Z'êtes pas du coin vous » -, traversons « gruppiert » en bons élèves le chenal des ferries et longeons l'ile de Batz - dire BÂ sinon... « Z'êtes pas du coin vous » et après un pique-nique sur une plage au sable clair d'une fort jolie crique, nous partons pour le tour de l'île.
La mer est formée sur la pointe, mais juste ce qu'il faut pour nous, un peu juste pour nos amarinés expérimentés. Les rochers superbes, l'eau bien claire et le soleil au rendez vous.. Arrivent la fin d'après-midi et le choix du lieu de bivouac ; petite digression pour vous expliquer que là on ne plaisante pas : il faut trouver « L'ENDROIT », la plage isolée au paysage somptueux à l'accès aisé et pas trop découvrable pour repartir facilement (idem pour les pique-niques). Un groupe d'une douzaine de kayakistes rencontrés s'est fait ouvrir les sanitaires du camping, pfffuu ! les touristes, c'est plus du bivouac ça !
On profite du pot CRIFCK, là plutôt sympa une bouteille et nous n'étions que 5. Sans délation aucune, je dirai simplement que la kayakiste dont le nom commence par... bip* fut un peu moins active en fin de soirée. Vers 23 h nous nous couchons sur cette superbe plage et environ 30mn plus tard commence au loin une grosse fête, on entend bien la musique ! enfin seulement jusqu'à 4h du mat'. Ah, j'oublie simplement que vers 6h les cornes de brume des ferries s'y collent, là aussi on les loupe pas !
Après cette belle nuit nous repartons vers l'île de Sieck (là vous dites comme vous voulez j'en ai pas causé avec les locaux) en rase-cailloux et sous une brume qui se déchire lentement, quelques belles vagues au bout de l'île plus loin, nous trouvons facilement une plage pique-nique au petit abri de l'île et face à une concentration de cerfs-volants sur le continent au loin.
La cueillette de moules effectuée, notre troupe reprend la mer pour une visite du village de Batz, une crêpe bretonne, sauf que la crêperie... ne fait pas de crêpes, donc Kouign Amann ou gâteau breton, qui nous redonnent force et volonté pour repartir à la recherche du bivouac de la nuit sur île Callot, bivouac que nous trouvons assez vite sans trop de discussions ni tergiversations, plantons nos tentes installons la salle à manger, faisons sécher la tente et le matelas de Renaud et Violaine quand cette dernière revient d'une petite exploration « derrière à 150m il y a LA PLAGE tant recherchée, loin des habitations, sans vent à la couleur de l'eau que je vous dis pas, aux rochers sculptés », bref LE RÊVE, heureusement l'argument tombe grâce à Renaud: y'a pas de vent notre tente et matelas ne sècheront pas ! ouf on ne démonte pas.
[NDLR La ponctuation est d'origine]
Repas avec nos moules à la bière et au vin rouge clair de Renaud et nuit tranquille. Le matin, sur les conseils de Renaud je fais un tour rapide et ouah quel paysage ! du haut de l'île on peut voir presque tout notre périple, du bout de l'estuaire de Morlaix à la pointe de Batz, les centaines de roches, îles et îlots, Roscoff, St-Pol-de-Léon, les ferries en partance pour l'Irlande, les phares et balises et l'eau du vert au bleu en passant par l'argent sous le soleil revenu.
Ce matin nous admirons les îlots et rochers plus au large, île Verte, île Ricard, (ne pas accoster, pour certaines ne pas approcher à moins de 80m) permettent de conserver une nature authentique et sauvage seulement gardée par les mouettes, cormorans ou autres goélands. Nous allons donc sur le continent, après un faux accostage, trouvons la plage isolée au sable fin et au rocher adéquat en moins d'une heure. Je vous l'ai dit pour pique-nique et bivouac on ne rigole pas !
Notre périple se termine par un tour du « Taureau ». Fort en pleine mer du 16e siècle revu par Vauban, superbe, peuvent toujours essayer de s'aligner à fort Boyard, nous apercevons l'île Noire, oui celle de Tintin et terminons par le phare de l'île de Louët, celui que l'on n'a pas réussi à louer, et là si un jour nous avons un week- end : moi, moi, prem's M'sieur ! THE place to be, je sais pas décrire cherchez les photos...
Pour conclure bien belle sortie, terrain de jeu fabuleux, vaste à (re)découvrir. Un R1 au top comme d'habitude, et des compagnons de nav' bien sympas, il faut juste suivre (je parle surtout pour moi, Pierre en jeune kayakiste fougueux part en dernier et arrive avec Violaine en tête).
Enseignements : pour une sortie bivouac prévoir tout en sacs bien hermétiques, un camping-gaz et une recharge (le mien en rade au milieu), ses repas indépendants les un des autres, j'ai pris à l'arrache et ai « promené » 2 boîtes, 3 plats préparés à réchauffer, des chips écrasées, du fromage, des sachets de soupe, un journal mouillé, bref un bon tiers de trop. Et bien sûr : avoir un navigateur R1 performant et... être très exigeant sur le lieu de bivouac.
Merci Claude.
*[Retour] NDLR : afin de préserver l'anonymat, nous avons changé le VI du début et le NE de la fin par... bip.
Pierre
Le grand nettoyage de l'automne
Dimanche 20 septembre 2015
Par vincent D
Avec l'association AHTARAME
AHTARAME, ce n'est pas pour dire qu'il va falloir ramer ( ou alors nous aurions dit « à ta pagaie » ). Ce sont les abréviations de l'Association pour l'Harmonie du Territoire Alliant le Respect et l'Aptitude à Maintenir son Environnement. Tout le monde a bien retenu ? En fait, ahtarame, ça veut dire respect en tunisien, c'est Nora qui me l'a dit. Là on comprend mieux. Pour les joindre, c'est sur Facebook.
Dimanche matin dix heures, Pierre, Francine, Gilles, le jeune Melvin et moi retrouvons sept membres de l'association prêts à en découdre avec les saletés qui flottent sur la Seine. Pendant que Sinda, la présidente, attends le chaland au stand que nous avons bricolé devant le ponton, nous partons à la pêche sur les gros sit-on-top du CD qui nous servent à la fête des étangs.
Je crois devoir prévenir que la Seine est particulièrement propre en ce moment par rapport à l'habitude. Les premiers visiteurs de l'automne nous le confirment. J'annonce qu'il faudra peut-être s'attaquer au dépotoir sous le pont de Billancourt pour ramener quelque chose de convaincant. La suite va me prouver que je n'y étais pas du tout.
Lorsque nous longeons l'Ile Seguin côté Sèvres, c'est effectivement plutôt calme, juste une bouteille plastique de temps en temps que nous parvenons même à nous disputer. Tant mieux ! C'est là que la berge est la plus riche en plantes aquatiques propices au frai des jeunes poissons.
Ça se gâte lorsque nous longeons la berge côté Issy-les-Moulineaux et nettement plus dans le bras mort entre Issy et l'Ile Saint-Germain. Soyons honnêtes, c'est en cherchant au milieu de la végétation des berges, et surtout derrière les péniches que la récolte est conséquente. Lorsqu'on passe un peu vite, on ne voit rien. Tout de même, la balade sur la Seine reste très bucolique.
C'est inévitable, les sacs se remplissent. Et forcément, nous recevons des encouragements et remerciements des passants... kayakistes, bateliers... qui aperçoivent notre cargaison. Au moins, ça fait passer le message. Mais lorsqu'ils nous disent « vous devriez venir chaque semaine », il ne faut tout de même pas pousser, même si on a bien rigolé. Quoiqu'il en soit, ils ont sans doute un peu raison.
Voici pour finir un petit inventaire des découvertes les plus insolites :
- Un cadre photo avec le portrait de Marylin Monroe.
- Un livre intitulé « La quête du Graal ». Nous n'avons rien trouvé de tel. Quant à l'ouvrage, prétentieux et abscons, il a peut-être mérité d'en arriver là.
- Une grosse vache en peluche.
- Un petit dauphin en peluche qui ne verra jamais la mer, on l'a attrapé avant.
- Une bombe de cavalier. Où est-il ? Où est le cheval ?
- Un petit caddie rouillé mais encore vaillant qui nous a bien été utile pour transporter les sacs jusqu'au stand.
- Une grille de chantier au nom de Bouygues ( il y en a plein d'autres ). Faut-il les prévenir qu'ils peuvent venir récupérer ce qu'ils ont perdu ? Bouygues communique à grand frais pour sa participation à la Cop21.
- Et, au final, 14 sacs poubelles pleins.
Vincent
La balade sur la Seine en aval vers Saint-Cloud
Par vincent D
Rarement effectuée par nos membres, la descente de la Seine vers Saint-Cloud n'a pas très bonne réputation : ce serait moche, trop bétonné, pas très sécurisant, sans intérêt.
Une petite mise au point s'impose.
Moche ? Trop bétonné ?
N'exagérons rien ! Ce n'est pas plus bétonné que le bras principal entre Boulogne et l'Ile Seguin - le tronçon de loin le plus moche de notre tour habituel - et certainement plus digne d'intérêt, visuellement parlant.
D'abord, il y a la vue sur le parc de Saint-Cloud et ses fontaines. C'est le paysage le plus boisé qu'on puisse avoir depuis un kayak mis à l'eau au parc nautique. Si quelque chose est moche sur le trajet, ça n'est certainement pas sur cette portion.
Sur l'autre rive, aussi verte que pas mal d'autres secteurs de notre trajet, on peut jeter un il sur un imposant bâtiment érigé en 1927, l'ancien siège de Thomson rénové coiffé de ses deux verrières.
Quant à la cohorte de péniches aux looks improbables, elle propose encore quelques originalités distrayantes. Et ceux qui s'ennuient peuvent toujours regarder passer le tramway, longeant si près la berge qu'on pourrait faire un signe aux voyageurs.
Certes, en allant vers le pont de Saint Cloud, le paysage s'urbanise un peu, mais on a tout de même une vue sur le vieux Saint-Cloud marqué par son église.
Alors oui, reconnaissons qu'à proximité du pont de Saint Cloud et de celui de l'autoroute, c'est un peu austère. Quelques centaines de mètres sur un trajet de 2 km aller-retour, ça devrait nous retenir d'y aller faire un tour ?
Pas sécurisant ?
Dans ce tronçon, la Seine y est nettement plus large que sur notre trajet habituel. L'impression de se sentir tout petit s'accentue encore lorsqu'il faut changer de rive au niveau du pont de l'A13. La masse un peu écrasante des piles du pont et de ses hautes rives bétonnées ne met pas très à l'aise, il faut bien le reconnaître.
Qui plus est, l'encadrant se pose inévitablement la question de la récupération éventuelle d'un débutant qui baignerait à l'endroit le plus bétonné à cause de la conjonction malheureuse d'une fausse pelle et du passage d'une péniche un peu pressée. Aucune possibilité d'accostage à cet endroit, cela signifie qu'il faut récupérer le naufragé au milieu de la Seine, avec peut-être une deuxième péniche en approche. A priori, on sait faire, mais l'idée de devoir recourir à cette éventualité est peut-être ce qui rebute le plus les R1 Seine.
Alors, soyons honnête et reconnaissons qu'il existe une portion un peu plus engagée. Ailleurs, il n'y rien de tellement plus risqué qu'à n'importe quel autre endroit de la Seine.
Au final, ça vaut le coup d'y aller une fois de temps en temps, à condition de ne pas emmener de débutant, et bien sûr de ne pas y aller seul.
Au fait, jusqu'où c'est autorisé ?
La réponse est très simple, elle est fournie par ce panneau très explicite au pied du pont de l'autoroute A13 : c'est là que commence le domaine du ski nautique et que s'achève, logiquement, celui des rameurs et pagayeurs.